vendredi 26 décembre 2025

La commune se porte partie civile contre l'ancien commerçant Serge RAGOT

De nombreuses personnes s’interrogent sur ce qui se passe au 17 place de la République depuis quelques années. Certains mal informés prétendent même que la commune aurait dû exproprier cet immeuble depuis longtemps, ce que la loi ne permet en aucune hypothèse. Muriel Fiez a cru pouvoir frapper un gros coup en ouvrant les hostilités contre le maire et cet autre adversaire de la liste Halilou. Elle lance les hostilités en publiant dans le bulletin municipal des amalgames et des sottises. Elle croit nous faire du tort en rappelant que nous avons été macronistes en 2017, mais elle ne dit jamais qu'elle l'a été aussi. Il existe un cliché d'une réunion à l'époque dans un café du Mans où elle participe à un petit groupe de marcheurs avec Marlène Schiappa, et j'en avais parlé avec Marlène qui peut le confirmer. Peu importe, à travers ça elle suggère que la mairie a été complaisante avec Serge RAGOT pendant des années et aurait du l'exproprier pour abandon manifeste d'un immeuble. Une fois de plus, elle parle d'un dossier qu'elle ne maîtrise pas car l'article de loi qu'elle invoque ne concerne que les terrains nus et non les immeubles construits (L.2243-1 CGCT). Quant à l'acquisition de l'immeuble par la commune, elle supposerait la préemption sur un acquéreur... Raté !

Il paraît donc indispensable de rétablir les faits comme je l'ai fait la semaine passée en fin de conseil.



Certes, un ancien commerce vacant depuis 2012 semble laissé à l’abandon. Pourtant, il n’en est rien. Régulièrement des affiches évènementielles y prennent place, et surtout des travaux ont été entrepris à l’intérieur de l’ancien magasin. Nous ne sommes évidemment pas en présence d’un abandon de l’immeuble.

Il est malheureusement à déplorer que ces travaux n’ont pas été autorisés, et sont contraires au code de l’urbanisme et au plan local de l’Orée de Bercé-Belinois. Et pour cause, le principe d’une transformation pour un usage d’habitation est désormais interdit. La seule tolérance consiste à pouvoir créer une entrée supplémentaire sur le côté pour desservir les étages supérieurs et ainsi faciliter la cession du bien. 

Le propriétaire de l'ancien salon de thé a donc effectué des demandes, mais sans jamais fournir ce que l’administration du droit des sols lui a demandé comme précisions ou justifications, car son intention était dès le départ de contourner les règles. Au tout début, il a sollicité le changement de destination uniquement pour échapper à la taxe sur la vacance commerciale, alors qu'il n'avait aucun projet de travaux. Il a essayé de vendre pendant un long moment, mais il était trop gourmand, de notoriété locale bien établie, un voisin charcutier, même la banque du CIC n'ont pas pu lui acheter... Puis, vu la décrépitude de ses façades, il a commencé à envisager la transformation de l'ancienne boutique en logement. Mais, il refusé de faire appel à un architecte pourtant obligatoire. Il a refusé d’obtempérer aux prescriptions obligatoires de l’Architecte des Bâtiments de France. Ainsi, ce monsieur qui croit avoir encore "pignon sur rue" à Ecommoy s'est pris un mur administratif. 

Il y a donc eu d’abord des refus d’autorisation pour des raisons de fond, (éléments en PVC) en 2021. Puis il y a eu des refus pour dossier incomplet à chaque fois que les justifications étaient demandées sans succès. L'individu se persuadait qu'on lui faisait de la tracasserie gratuite. Il est allé à la Présidence de la Communauté de communes pour se faire confirmer le bien fondé des demandes de la mairie. Mais sans doute perché sur son piédestal de conseiller municipal, si sûr de devenir adjoint au maire à chaque prochaine élection, il s'est obstiné.

Par conséquent, il a fait l'objet d'une décision tacite d’opposition à déclaration préalable en application de l’article R.423-39 du code de l’urbanisme, une première fois le 8 aout 2022. Une nouvelle demande présentée en 2024, encore une fois mal justifiée, a fait l’objet d’un rejet tacite le 7 aout 2024. En 2025, nouvelle demande, nouvel échec…

Malgré les multiples refus essuyés, le propriétaire a commencé ses travaux, et la police municipale a été dans l’obligation de constater une infraction délictuelle.






Depuis ce moment, le propriétaire a occulté ses vitrines par des moyens inappropriés et inesthétiques qui portent atteinte à l’image de la commune.

Malgré le premier PV d'octobre 2024, Serge RAGOT a continué ses travaux en 2025.




En raison de l’importance qu’il y a de faire respecter le code de l’urbanisme dans une ville comme Ecommoy, j'ai donc effectué une déclaration de partie civile auprès de la Procureure de la République en date du 4 décembre 2025. Il est demandé le respect du droit et la démolition de ce qui a été entrepris.

En effet, le trouble à l'ordre public est avéré du fait que non seulement des travaux néfastes pour le maintien du commerce de proximité ont été conduits sans autorisation, mais en outre les tentatives de dissimulation de ce qui a été fait à l'intérieur donnent un spectacle lamentable sur la place principale du village en plein périmètre historique.


Je n'ai pas besoin d'une délibération du Conseil municipal pour se faire ayant cette capacité dans mes délégations de maire pour ester en justice.

En outre la jurisprudence ne laisse aucun choix au maire. "Lorsqu’une infraction au droit de l’urbanisme est commise sur le territoire de la commune, le maire fait procéder aux constatations et transmet au ministère public le procès-verbal relevant l’infraction. L.480-1 code de l'urbanisme"

J'ai donc demandé une réparation symbolique liée au préjudice moral pour notre commune, justifiées par la seule réalisation de l’objectif d’intérêt général qui s’attache au respect des règles d’urbanisme et par les efforts que nous conduisons depuis des années pour améliorer notre cadre de vie.

Au terme de l’article L.480-4 c urb l'amende prononcée par le tribunal correctionnel peut aller de 1 200 à 300 000 euros en fonction de la gravité de l’infraction. Cette amende ne peut excéder un montant total correspondant à 6 000 euros par m² de surface de plancher illégale construite.

Sébastien GOUHIER


dimanche 21 décembre 2025

Les 5000 habitants demain, une donnée qui va conforter les dotations pour les finances municipales

Nous sommes parfois critiqués pour le fait d'avoir favorisé le développement démographique de la commune, mais en voilà la seule raison indiscutable, la bascule vers un système fiscal avantageux. La presse vient de confirmer les bons chiffres de développement pour Ecommoy et notre population légale officielle atteint 4957 pour 2026. La Sarthe parvient tout juste à maintenir sa population

 

Il est probable que la population légale écomméenne au 1er janvier 2027 sera supérieure à 5000 habitants, car les logements de la Boissière n’avaient pas été comptabilisés par le recensement réalisé début 2025. Il en résulte que la commune entrera dans le club des grandes communes du Département et touchera alors une part plus importante de Droits de mutation à titre onéreux (DMTO) du fait que les transactions immobilières sont plus importantes dans cette catégorie de collectivités.

Dès que le seuil de 5000 habitants est officiellement franchi, la commune sort du fonds de péréquation. Elle perçoit alors directement et intégralement les 1,20 % de chaque vente immobilière réalisée sur son propre territoire. Article 1584 Code Général des Impôts : "Est perçue, au profit des communes de plus de 5 000 habitants, ainsi que de celles d'une population inférieure classées comme stations de tourisme au sens de la sous-section 2 de la section 2 du chapitre III du titre III du livre Ier du code du tourisme, une taxe additionnelle aux droits d'enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux :"

Pour estimer le gain, il faut comparer ce que la commune reçoit aujourd'hui via la péréquation et ce qu'elle génère réellement sur son sol. Exemples comparatifs

À Parigné-l'Évêque, les recettes issues des Droits de Mutation à Titre Onéreux (DMTO) ont connu les évolutions suivantes selon les derniers documents budgétaires (Comptes Administratifs) : • Montant perçu en 2023 : La commune a perçu exactement 234 404 €. • Comparaison avec 2022 : Ce montant était de 242 419 € l'année précédente.

Le changement de régime fiscal, c'est le point clé. Aujourd'hui, Écommoy est sous le seuil des 5 000 habitants pour encore un an : 

• Régime actuel (< 5 000 hab.) : La taxe de 1,20 % perçue sur les ventes à Écommoy n'est pas versée directement à la mairie. Elle alimente un fonds de péréquation départemental. Ce fonds est ensuite redistribué entre toutes les "petites" communes de la Sarthe selon des critères de solidarité (population, voirie, etc.). 

• Régime futur (> 5 000 hab.) : En 2023, via le fonds de péréquation, Écommoy a perçu environ 170 000 €. Calcul théorique direct : si l'on prend un volume de ventes annuel estimé à Écommoy d'environ 15 à 18 millions d'euros (immobilier résidentiel et professionnel), la taxe de 1,20 % représenterait environ 220 000 €. Conclusion : Le gain financier pourrait se traduire par une hausse de 20 % par rapport à la dotation actuelle. Surtout, si un gros projet immobilier ou commercial se vend à Écommoy (ex: zone commerciale ou programme neuf important), la mairie en touchera directement les fruits, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Pour les entrepôt logistiques CONCERTO au Cruchet (25 000 m²) : Le coût de construction et de foncier pour un tel projet se chiffre souvent en dizaines de millions d'euros. Si le site est vendu à un investisseur immobilier (ce qui est fréquent dans la logistique), une vente à 20 millions d'euros rapporterait immédiatement 240 000 € à la commune en une seule transaction. Pour la future usine de pellets, même logique. Ces installations industrielles impliquent des montants de transactions très élevés. A chaque fois qu’une entreprise changera de mains à Ecommoy, la commune percevra l’intégralité des droits communaux de mutation. Ce qui explique qu’en vitesse de croisière, en moyenne annuelle, Ecommoy pourrait atteindre les 300 000 euros de DMTO par an dans les années 2030. 

 

Peut-on craindre en contrepartie une perte de dotation au titre de la ruralité ? 

Sur le remplacement à terme de la DSR par la DSU, Ecommoy ne sera pas concerné. Cette dotation urbaine bénéficie aux 2/3 des communes de plus de 10 000 habitants et au premier dixième des communes de 5 000 à 10 000 habitants classées selon leurs ressources et leurs charges. Il est procédé pour ces communes, comme pour les communes de 10 000 habitants et plus, à la détermination, pour chaque collectivité, d'un indice synthétique de ressources et de charges. Les critères qui composent cet indice et les pondérations retenues sont les mêmes que ceux pour les communes de 10 000 habitants et plus. Toutefois les valeurs moyennes utilisées dans le calcul de l'indice sont celles constatées pour l'ensemble des communes de 5 000 à 9 999 habitants. Ainsi, dans cette tranche, 123 communes de moins de 10000 habitants ont été éligibles à la DSU en 2017. En 2023, sur l’ensemble des communes françaises, 855 ont bénéficié de cette DSU. En 2019, le nombre de communes avait atteint son pic avec 918 bénéficiaires. En Sarthe, seules les villes avec des quartiers pauvres, Le Mans, Allonnes, Coulaines et Sablé-sur-Sarthe sont éligibles. 

Ainsi par exemple Parigné-l'Évêque ou Montval-sur-Loir ne la perçoivent pas. Bien que ces communes dépassent les 5 000 habitants, elles ne sont pas éligibles à la DSU car elles sont classées comme "bourgs-centres" ou communes rurales. Elles perçoivent à la place la Dotation de Solidarité Rurale (DSR), qui est l'équivalent de la DSU pour les zones non urbaines. •Ainsi, Montval-sur-Loir et Parigné-l'Évêque bénéficient de la DSR "Bourg-centre" ou "Péréquation", calculée sur leur rôle de centralité pour les villages alentours. Ecommoy conservera donc sa Dotation de solidarité rurale ainsi que sa dotation nationale de péréquation (DNP).

mercredi 10 décembre 2025

Elections 2026 : futurs adjoints ou conseillers communautaires, un enjeu important pour Ecommoy

Dans la presse de cette semaine, Unispourecommoy avance ses premières pièces sur l'échiquier en vue de la bataille des municipales. Mais au-delà de ça, il y a surtout l'envie de continuer à rassembler les différentes sensibilités et compétences pour une seule cause, le développement de notre territoire. 70% des élus de la majorité actuelle se représenteront, signe d'un bilan éminemment positif des années passées ensemble, 18 pour certains.



Il est trop tôt pour dévoiler aujourd’hui notre programme à la presse. Nous profitons de leur tribune en revanche pour interpeler les oppositions et leur demander quelles sont les propositions concrètes puisqu'ils semblent à peu près contre-tout.

1 Comment vont-ils améliorer la sécurité de nos concitoyens face aux incivilités et à la petite délinquance ?

2 Comment vont-ils aménager la ville et adapter le plan d’urbanisme face à la suppression des terrains constructibles imposée par le Zéro Artificialisation net ZAN ?

3 Comment vont-ils contribuer à maintenir le pouvoir d’achat des habitants dans un contexte économique national difficile, et pire s’il faut accompagner les efforts de la Défense Nationale ?

Les décisions les plus impactantes et les leviers sont au niveau intercommunal :

-plan local d’urbanisme intercommunal,  -aides foncières pour les entreprises, -gestion des eaux de pluie et des eaux usées, -animation de la vie sociale avec le partenariat du centre social dès 2026, -modes de garde et accueil des enfants, -fin du contrat de gestion de la piscine, etc

Or, nos adversaires n’ont jamais siégé à la Communautés de communes et n’en connaissent pas les rouages. Ils n’ont pas participé aux travaux du Pays du Mans.


Que proposent les autres listes ? A part consulter... pour dénigrer ? 

Les électeurs veulent des réalisations concrètes. Nous, nous avons réalisé beaucoup et nous avons tenus nos engagements.

Ecommoy mérite de continuer avec des gens sérieux et c’est pour cela que nous renouvelons notre équipe d’élus avec des personnes compétentes ayant fait leur preuve. Une liste de gens passionnés de 25 ans à 72 ans, par ordre alphabétique, voici les 12 premiers noms, celles et ceux en qui j'ai toute confiance pour assumer des responsabilités communales et intercommunales.

Les femmes :

Magali DIDIER, responsable logistique et achats (Valeo France) retraitée

Sylvie LE DILLY, agricultrice, présidente régionale de Groupama

Céline LETENNEUR, responsable administrative du Mille-Club et professeur de danse

Michèle GUÉRIN, retraitée de l'Education Nationale

Jocelyne VASSEUR, comptable

Les hommes :

Vincent CHAUCHET, professeur de sciences de la vie et de la terre

Claude DAVID, retraité du bâtiment

Stéphane GÉRAULT, testeur informatique SNCF

Vincent GIRAUD, chef de projet informatique

Sébastien GOUHIER, maître de conférences des facultés de droit

Patrick PINCHAULT, retraité de la banque


Personnellement, j’ai présidé à la commission développement économique, puis à la commission développement durable de la Comcom et du Pays. Je représente l’Orée de Bercé depuis 18 ans dans les instances décisionnelles du SCOT et du pôle métropolitain. J’ai un projet pour la communauté de communes que j’envisage de présider afin d’assurer la transmission pour les nouveaux élus du Belinois.

Sébastien GOUHIER




mardi 4 novembre 2025

Projets au Cruchet, quand l'avocat d'un opposant en fait des tonnes

Pour s'opposer à l'activité générant des tonnages sur les routes, certains opposants en font des tonnes. Ils font campagne contre les autorités intercommunales et communales qui délivrent les autorisations à ces projets, en affirmant que l'impact des nuisances va être important sur leur habitation. Afin que chaque citoyen puisse se faire une idée de la réalité matérielle, comparée aux allégations non démontrées, nous pouvons à tout moment publier les documents scientifiques disponibles qui rétablissent la vérité.

Ici une vue en coupe des reliefs qui montre que la zone du Cruchet n'a pas de covisibilité à l'Ouest :




Les vues futures en se plaçant à la fenêtre au plus haut du château :





Au recours et discours reçus en mairie, nous répondons invariablement ceci :

"Le terrain d’assiette du projet se situe sur la zone du Cruchet dans le parc d’activité du Bélinois, en face de la ZAC des Truberdières à la jonction entre l’échangeur de l’A28 et de la D338 ; le terrain d’assiette est entouré par des bâtiments d’activité, des parcelles vides, des boisements et des parcelles agricoles ; en outre, il n’existe pas de covisibilité entre le château et le terrain d’assiette du projet."


Le permis de construite amélioré a été signé le 29 octobre 2025 au lendemain de l'autorisation environnementale délivrée par la Préfecture de la Sarthe... du travail en perspective pour les avocats, qui seront payés dans la défaite comme dans la victoire.

vendredi 31 octobre 2025

42 nouveaux logements occupés plus proches en accès direct de Coccimarket que d'ALDI

Petit rappel pour les personnes inquiètes de l'avenir des activités d'épicerie dans le bourg : autant la municipalité n'avait aucun droit d'empêcher les ventes privées de foncier qui ont permis l'implantation d'ALDI sur la route du Mans, ou de LIDL ou autre grande surface au Soleil, autant elle a mené depuis plusieurs mandats de nombreuses initiatives pour renforcer les flux et activités de service dans le centre. Dernière en date, le programme locatif de la Boissière.


La commune a acquis les terrains, puis a travaillé pendant des années à définir de futurs aménagements pour ouvrir ce quartier qui était fermé derrière un mur... Elle va racheter dans quelques semaines les voiries et liaisons douces qu'elle a imposées pour conduire depuis ce nouveau quartier vers la place du village. On note qu'il n'y aucun accès vers ALDI.

C'est du concret.




mercredi 29 octobre 2025

La préfecture délivre son autorisation installation classée pour la protection de l'environnement à CONCERTO logistique

Beaucoup d'informations figurent dans ce document qui s'impose itérativement aux futurs exploitants du site du Cruchet à Ecommoy. Il a été signé le 28 octobre 2025 et ouvre la voie pour la réalisation du projet.

lundi 27 octobre 2025

Le promoteur d'entrepôts logistiques répond aux inquiétudes légitimes par des éléments livrés au terme de l'enquête publique

Lors du dernier conseil municipal, les débats n'étaient pas nombreux, car la tentative de Muriel FIEZ de placer en polémique le sujet des travaux de la ludo-mediathèque a fait pchitt, pour finir par une supplique "nous demandons solennellement qu'aucun marché public ne soit signé avant les échéances électorales"... On se serait cru au Parlement, où l'on pratique le "on avance et on recul" faute de majorité. Mais à Ecommoy, il y a une majorité claire et solide qui n'est pas du genre à trembler quand il faut mener à bien des projets ambitieux. Confiants dans l'avenir, nous avons les arguments pour apaiser les craintes. C'est ainsi, que nous avons mis à profit le temps disponible du conseil municipal pour informer objectivement sur le projet CONCERTO logistique à la sortie de l'autoroute A28. En effet, le promoteur a répondu aux critiques et à certaines mauvaises compréhensions véhiculées par des opposants, dont Muriel FIEZ. Décidément, ce ne fut pas une bonne soirée pour elle (cf mise au point Chauchet).


L'enquête publique concernant le projet d'entrepôts logistique s'est achevée le 18 juin. Le rapport des réponses à été adressé par CONCERTO aux services de l'Etat (DREAL), et nous avons pris l'initiative de le diffuser à tous les conseillers municipaux, ainsi qu'à la presse.




Voici ce qu'on peut lire dans le rapport :

jeudi 18 septembre 2025

Les élus d'Ecommoy attaqués sur les réseaux sociaux par des opposants indignes leur répondent en Conseil municipal

L'ordre du jour du Conseil Municipal  d'Ecommoy du mercredi 17 sept 2025 était léger, mais l'opposition municipale de "Agir Vraiment pour Ecommoy" (Muriel Fiez) avait demandé des éléments financiers pour essayer de polémiquer sur la future ludo-médiathèque. L'équipe municipale du maire avait préparé la riposte, ayant répondu avec précisions dès l'envoi de la convocation du conseil à toutes les questions posées en toute transparence. Le maire a rappelé que les procédures étaient légales comme le contrôle de légalité de la préfecture l'a officialisé. Mais ce n'est pas le plus important.



Le point notable a été la lecture en fin de conseil d'un communiqué de l'adjoint en charge de l'environnement, Vincent CHAUCHET, qui n'apprécie pas de faire l'objet d'une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux, et surtout de subir les basses manœuvres de Mme FIEZ qui a écrit cet été à une association nationale de protection de la Nature dont M. Chauchet est membre afin de le discréditer en l'accusant d'être un "criminel" et un "irresponsable."

Voici le texte lu par Vincent Chauchet :

Comme vous le savez il n’est pas dans mes habitudes de faire état de mon cas personnel, en particulier en réunion plénière de conseil municipal. Mais ce qui suit dépasse le cadre de ma petite personne.
Tout d’abord je tenais à rappeler que si je me suis investi dans un mandat municipal c’est parce qu’on m’a sollicité. Je n’ai jamais eu d’ambition politique personnelle, contrairement à d’autres qui ne pensent qu’à devenir maire depuis bien longtemps. La seule ambition qui m’a motivé jusqu’à aujourd’hui est celle d’améliorer le cadre de vie de notre commune et je sais que c’est la première préoccupation de l’équipe majoritaire actuelle.
Néanmoins ce qui se passe actuellement m’amène à cette mise au point. Je suis  mis en cause par une personne du groupe d’opposition « Agir vraiment pour Ecommoy » via les réseaux sociaux et  surtout par  l’envoi d’un courrier auprès d’une association dont je fais partie.
Je vous cite ici quelques qualificatifs de ces courriers censés me correspondre :
Personne peu scrupuleuse, comportement désastreux, personne responsable d’acte irresponsable, d’acte criminel, d’acte assassin,…
On a bien le droit de penser ce que l’on veut d’une personne mais la diffusion de qualificatifs aussi insultants sur les réseaux sociaux ou plus grave, quand on salit une personne auprès d’autres pour distiller le doute sur sa moralité vise clairement à nuire et cette pratique devient diffamatoire.
Cette  cabale se nourrit de  l’abatage des séquoias sur le lieu de la future ludo-médiathèque et vise à déstabiliser l’équipe portant ce beau projet social, culturel, écologique et en réflexion avec des citoyens , des associations locales depuis plus de 3 ans. Ce projet n’est plus seulement le notre, il est soutenu et attendu par une grande majorité d’habitants de la commune, et même au delà.
Les sens des mots est  important pour quelqu’un qui se dit attaché à la valeur de ce qu’ils sont censés signifier. J’insisterai juste sur deux des qualificatifs utilisés :
  • Peu scrupuleux…. vis-à-vis de l’environnement. Une municipalité qui a créé 800 m de haies bocagères  en moins de 4 ans et planté près de 800 arbres et arbustes dans le même temps, qui a créé une micro forêt de près d’un hectare à 400 m de la place centrale du village, qui implique  les écoles dans la connaissance et la protection  de la biodiversité, qui organise des inventaires d’espèces pour connaitre et mieux protéger, qui restaure et crée des zones humides pour accroitre la biodiversité aquatique, qui organise des plantations citoyennes, qui va créer un nouvel ilot de fraicheur à 200 m du centre ville ouvert à tous ….. Est-ce cela une équipe sans scrupules pour l’environnement et la biodiversité ?
  • 2ème qualificatif : irresponsable . Ce qui aurait été irresponsable c’est de laisser cette zone du 6 rue du général Leclerc  aux mains de promoteurs, qui comme vous le savez, ont peu d’appétence pour le respect de la biodiversité. On aurait eu une réplique de l’allée des enfants de Paris, voire pire celle de l’impasse du Brasseur : espace bitumé avec quelques arbres ici et là… : une vraie fournaise l’été!
  • Quant aux crime et assassinat, quand on s’intéresse un tant soit peu à  l’actualité du monde, on peut mesurer l’indécence de ces propos….. je ne rajouterai donc pas de commentaires.
L’action politique est de construire , pas de détruire la réputation de ses adversaires. J’ose espérer que le débat publique, nécessaire à la démocratie, sera plus digne dans les mois à venir.
Merci de m’avoir écouté et merci aux  élus de la majorité pour leur soutien sans faille.

Le conseil municipal s'est achevé sur des applaudissements nourris de la part de la majorité municipale.

mercredi 3 septembre 2025

Abattage des sequoias . La préfecture de la Sarthe répond aux opposants que la municipalité a respecté la légalité

Les personnes qui attaquent la municipalité d'Ecommoy en l'accusant de commettre des illégalités concernant l'abattage des sequoias n'en sortiront pas gagnantes. Je ne vous ferai pas encore un cours de droit, mais il ne faut pas confondre qualité du propriétaire en capacité d'exécuter son permis dès l'octroi et autorité municipale émettrice d'actes administratifs vis à vis des administrés exécutoires après transmission.



samedi 30 août 2025

Fin des vacances : les sequoias européens sont malades, la préfecture de Région le confirme à une activiste de Greenpeace

 
Parmi les courriers envoyés cet été aux différentes autorités pour contrer les projets communaux écomméens, nous avons vu une tentative "originale" de contestation de l'avis donné par l'architecte des bâtiments de France à l'abattage des sequoias de la rue du Général Leclerc. Tentative qui se fracasse évidemment sur la dure réalité :



Fin des vacances : les sequoias européens sont toujours aussi malades (1)

Petits souvenirs des vacances. Dans le nord de l'Italie on peut visiter de magnifiques jardins botaniques attenants à des domaines prestigieux d'influence vénitienne ou milanaise. On y voit hélas les dégâts causés par le réchauffement climatique sur les arbres de prestige plantés par les notables aux siècles passés. Les italiens sont obligés d'abattre des sequoias, les uns après les autres, même ceux d'espèces non géantes (sequoias sempervirens). Bien que nous soyons là sur le bord des Alpes, les photos prises le 14 aout 2025 à la Villa Carlotta (Lac de Côme) sont édifiantes,   :



https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Carlotta



samedi 2 août 2025

Les recours contre le permis de construire de la filière logistique CONCERTO-DEVELOPPEMENT ne sont pas recevables

En ce début aout, j'ai donc signé ma longue réponse aux trois recours déposés en mairie en juin, un courrier pour les riverains, un autre pour Sarthe Nature Environnement, un autre pour l'association intercommunale ODBBE. Ce n'est sans doute qu'un premier épisode, car certains ont décidé d'en faire un combat politique. Muriel Fiez va même jusqu'à prétendre qu'il n'y a que des robots qui travaillent dans ces sites. On savait qu'elle romançait beaucoup, mais là on ne sait même pas quoi lui répondre, en fait si, ça viendra en temps utile.


Lettre du 1er aout


"

Mesdames, Messieurs,

 

Par courrier reçue le 16 juin 2025 en mairie, vous avez demandé le retrait de l’autorisation d’urbanisme délivrée à la Société CONCERTO-DEVELOPPEMENT par l’arrêté n°PC7212424Z0025.

 

Vos arguments ont été examinés avec toute l’attention qu’ils méritent. Cependant, les permis accordés sont créateurs de droits pour les demandeurs sur un foncier leur donnant vocation à construire. Il ne m’est donc pas possible de retirer une telle autorisation pour des raisons d’opportunité ou d’appréciations subjectives liées au bienfondé du projet.

lundi 19 mai 2025

Les vrais écologistes n'utilisent pas les mensonges

Cela aurait pu se passer sans tapage médiatique et politique. C'était sans compter sur une mobilisation mal informée et politisée, finalement contre-productive pour la cause écologiste.


Aujourd'hui a débuté l'opération de travaux publics pour la réalisation de la partie extérieure du parc de la future ludo-médiathèque. Cette opération est parfaitement légale car autorisée par une déclaration préalable obtenue le 13 mai après avis favorable des services de l'architecture et de l'urbanisme de l'Etat.

Les opposants qui manipulent la population publient des appels à manifestation en prétendant que les travaux sont illégaux. Une tromperie de plus de leur part.


Après avoir dit que les sequoias pouvaient vivre encore des centaines d'années 

- preuve contraire faite.


Après avoir dit que leur abattage était pour réaliser simplement un parking 

- information fausse puisque les plans du projet sont connus.

-Un grand théâtre de verdure arboré est prévu avec réutilisation des troncs des sequoias.

- Le plus gros tronc sera conservé à 6 mètres de hauteur pour la réalisation d'une sculpture hommage.



L'autre tronc sera un élément du parc paysager


Tout le bois va être réutilisé par la commune, comme mobilier pour la médiathèque et comme mobilier d'extérieur pour différents endroits de la ville. C'est une démarche écologique à long terme.





Le nouvel argument des opposants aujourd'hui est de dire "il n'y a pas eu d'étude de biodiversité"

- Forcément puisqu'il n'y avait pas lieu d'en faire. On parle simplement de quelques arbres dans un fond de jardin, redescendez sur terre les amis. La commune a fait une demande d'examen au cas par cas auprès de l'autorité environnementale pour s'en assurer.

Enfin, pris au dépourvu, sans doute par leur connaissance approximative du dossier, ils crient à l'illégalité parce que nous sommes au printemps, période de nidification. Sauf qu'il n'existe aucune interdiction d'abattre des arbres au printemps, surtout quand ils n'ont pas de nids, et surtout quand il s'agit de travaux publics.


Une agitation infondée et contre-productive

Depuis plusieurs mois, les opposants aux projets d'Ecommoy, nous ont obligés à nous documenter, à nous défendre dans nos retranchement et à argumenter tant et tant que nous avons été conduits à alerter nous aussi l'opinion publique en utilisant les moyens modernes et numériques. Un blog, même peu connu se relaie sur les réseaux sociaux, se trouve avec un moteur de recherche. Panneaux d'affichage, presse et banderoles, nous savons faire aussi. 

Alors pour deux grands arbres, voilà à présent que ce qui n'était su que par quelques spécialistes non médiatisés, va l'être par tout le monde.

Chaque propriétaire ou riverain d'un sequoia géant en France va le regarder désormais différemment en se projetant dans un avenir incertain.

Les élus locaux vont être alertés par l'affaire d'Ecommoy, comme nous l'avons été par celle de Tours, de Limoges. Ces élus liront nos arguments logiques et juridiques, nos réflexions sur les avantages et inconvénients, en terme de mesures d'accompagnement des sequoias vers la fin de vie, en terme de risques assurantiels. Ils pourront d'autant plus sereinement prendre leurs décisions et seront en position de force psychologique face à leurs détracteurs, y compris devant certains juges. Car il est bien évident que les juges et les avocats aussi se documentent sur Internet. Ils ne sont nullement limités aux seuls rapports d'experts officiels, et surtout pas aux dires des agitateurs/trices.

Sébastien Gouhier

samedi 17 mai 2025

Urbanisme et Climat : le SCOT-AEC du Pays du Mans projet voté à l'unanimité

Ce n'est pas la dernière étape de la procédure, mais c'est la plus importante car elle couronne 3 années de travaux intenses des techniciens et bureaux d'études et des élus des 90 communes concernées. Lundi 12 mai, le Comité syndical du Pays du Mans a adopté à l'unanimité sa délibération d'arrêt de projet. Les documents seront soumis à enquête publique à l'automne, ensuite corrigés à la marge, et seront exécutoires en mars 2026, de sorte que les nouveaux élus devront les appliquer sans tergiverser.


Le 12 mai 2025 restera une date marquante pour l'histoire locale, car les documents produits par le Pays du Mans sont exemplaires de qualité et d'ambition pour l'adaptation au changement climatique. Il s'agit à la fois d'une démarche novatrice qui permet de fusionner le Plan Climat Air Energie Territorial dans le SCOT, lui donnant un effet plus contraignant avec son programme d'actions, et par ailleurs c'est un SCOT qui applique le ZAN avec un objectif de -56% de consommation d'espace sur toutes les intercommunalité afin de faire encore mieux que l'objectif national parfois remis en cause.

Nous vous invitons à parcourir les documents à cette adresse :

https://www.paysdumans.fr/le-scot-aec-pays-du-mans-ressources-documentaires/


Le plus parlant concrètement est certainement le programme d'actions du Plan Climat :

https://www.paysdumans.fr/wp-content/uploads/2025/05/1.4_ANNEXE_ProgrammeActions_SCoT-AEC_20250512.pdf

Bien évidemment, tout cela devra être mis en œuvre pour le développement futur d'Ecommoy.


Sébastien Gouhier




jeudi 1 mai 2025

Record de chaleur pour une fin avril en Sarthe : les effets actuels et prochains sur certains arbres sont indéniables

A Tours, une référente scientifique de la Ville explique que dans 40 ans la Touraine aura le climat de Séville. Des reportages édifiants réalisés fin 2024 montrent ce qui est en train de se passer à Ecommoy avec quelques années de décalage. On rappelle qu'Ecommoy est un degré plus chaud que Marolles-les-Brault.


"A Tours, les sequoias sont en déclin par l'effet du climat, c'est la que le champignon vient accélérer le processus qui conduit à leur mort au bout de quelques années"


On connaît bien le sujet à Tours, le premier sequoia municipal malade a été abattu en 2012.

Abattage à Tours en 2012

A Limoges le phénomène des abattages de sequoias malades a démarré en 1984 ! Il s'accélère depuis 2024

Article France 3 Aquitaine


A Tours nous avons les reportages les plus récents et les explications les plus pédagogiques.


En bas de cette page du site internet de la ville de Tours, une super vidéo explicative

https://www.tours.fr/actualites/acces-libre-aux-sequoias-geants/







dimanche 27 avril 2025

Le conclave d'Ecommoy démarre ce lundi 28 avril

C'est une journée historique pour les acteurs de la vie culturelle écomméenne. Lundi 28 avril à 20 h, des élus municipaux, des retraités du conseil des sages, des usagers de la bibliothèque, des dirigeants des associations ont résolu de s'enfermer et de ne point se séparer sans avoir sélectionné le nom de la future ludo-médiathèque de la ville. Ce n'est pas une mince affaire, car le cahier des charges est strict. Il faut incarner toute la complexité du projet.

Un bâtiment pour 3 services culturels regroupés : médiathèque, ludothèque, musée numérique,

Une nouvelle rue qui débouchera vers la route de Saint Biez dans quelques années, 

Un parc paysager servant de théâtre de verdure pour les activités de la médiathèque, sans oublier le cinéma qui ne sera plus à la salle polyvalente, mais confortablement proposé ici. 

Le conseil municipal entérinera tout cela en juin. Donnez vos idées !


La future entrée de la nouvelle rue marquée par la médiathèque

Des noms fuseront de partout, et une poignée seulement sera retenue. Si vous connaissez un des conclavistes écomméens, faites-lui part de vos éclairs de génie. Après le 28 avril, la trentaine de conjurés se séparera pendant un mois. Pendant cette période ils pourront échanger avec leurs proches et leurs amis et recevoir la Parole d'inspiration. Une seconde réunion de conclave devra déboucher sur une fumée blanche.

Hall d'entrée, en face le musée et la fablab. A droite la ludo-médiathèque

Une banque de prêt et d'information


La partie pour les plus petits : on joue, on écoute des histoires


La micro-folie c'est un écran géant pour le musée et le cinéma et aussi une salle d'art scénique

Ces visuels devraient susciter les idées. Pour éviter des polémiques inutiles, la municipalité a aussi décidé quelques orientations. 

Ce qu'elle ne souhaite pas, et ce qu'elle souhaite:


-Pas de nom d’écrivain ou de personne célèbre,

-Pas de jeu de mot, pas d’acronyme, pas d’anglicisme, 

-Pas de terme trop élitiste, 

-Pas de détournement possible, 

-Pas de nom déjà pris par une autre médiathèque ou alors très loin, 

-Pas de références trop directes à la ville,


-Un nom compréhensible par toutes les générations,

-Un nom reflétant les orientations et les valeurs du projet culturel scientifique éducatif et social,

-Un nom simple que les gens n’auront pas envie d’escamoter pour se rabattre sur « la médiathèque »

-Un nom facile à employer dans des phrases comme « on se retrouve à/au… »/« bienvenue à/au… », 


Vous pouvez envoyer vos contributions à mairie@ecommoy.fr 


mardi 22 avril 2025

Le visage très vert de la future ludo-médiathèque d'Ecommoy

On en parle beaucoup alors que le projet final vient tout juste d'être arrêté et que le public ne le connait pas. Pour se faire sa propre idée, il est possible d'aller à la source officielle (site ecommoy.fr) , ou de lire quelques lignes ici. 

Peut-être que certains conseillers municipaux ne lisent pas les documents que la mairie leur adresse afin de pouvoir jouer les suspicieux voire les opposants ? En tout cas, tous ont reçu les études phytosanitaires des arbres et les documents de présentation de l'Avant Projet Définitif (APD) discutés le 17 mars puis présentés au conseil municipal du 14 avril.





le calocèdre sain, parfois confondu avec un sequoia, est conservé avec un périmètre de protection


  • le nombre d'arbres enlevés avec les essences ?

28 arbres abattus, comprenant diverses essences dont les principales sont : Séquoia (2U), tilleuls, acacias, prunus. À cela s'ajoutent 360 m2 de défrichage/débroussaillage de zones arbustives hautes (petits arbres, taillis). 

  • le nombre d'arbres conservés avec les essences ?

5 arbres sont conservés : 1 acacia (arbre remarquable), 1 Calocèdre (arbre remarquable), 3 tilleuls (ancien alignement)

  • le nombre d'arbres plantés avec les essences ?

28 arbres sont plantés (ce qui compense exactement le nombre d'arbres abattus) :

-  Tilia cordata 'Rancho' (petit tilleul) : 8 u

- Pyrus calleryana 'Bradford' (poirier d'ornement) : 8 u

- Acer campestris (Érable champêtre) : 3 u

- Sorbus aucuparia (sorbier des oiseleurs) : 2 u

- Fraxinus ornus (Frêne à fleurs) : 1 u

- Euodia danielli (arbre à miel) : 1 u

- Prunus padus (cerisier à grappes) : 1 u

- Acer buergerianum (érable trident) : 4 u


A l'intérieur de la médiathèque, coin lecture auprès des arbres





Certaines personnes n'auront plus à franchir les murs d'enceinte de la propriété par l'arrière puisque la mairie a prévu l'ouverture d'un accès pour les piétons ...




La réponse au GNSA par l'adjoint d'Ecommoy à la biodiversité, lui aussi professeur de Sciences de la vie et de la terre

Le GNSA français, dont le GNSA sarthois reprend le narratif, a une stratégie de communication dénonçant une "triple arnarque". Ils font du lobbying auprès de tous les pouvoirs publics en invoquant à chaque fois Francis Hallé pour qui "replanter un ou des jeunes  arbres pour remplacer un vieil arbre est une triple arnaque". Voici ce que l'adjoint au maire d'Ecommoy en charge de la biodiversité leur répond :


"Madame.

Merci pour ces renseignements mais je connais  Francis Hallé. C'est un botaniste tout à fait remarquable. Mais ce n'est pas parce qu'il est compétent dans son domaine qu'il a raison sur tout.

Quand on est convaincu d'une cause, on recherche des arguments pour la défendre, c'est tout à fait normal. Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut dévoyer la réalité.

La principale arnaque est plutôt ici de faire croire aux gens que la seule intention de  sauvegarder  des arbres géants en ville va permettre de préserver la biodiversité  locale et aider à lutter contre les effets du dérèglement climatique. Ce que je regrette c'est le manque de vision sur ce qui est en train de se passer et l'immobilisme auquel conduisent, involontairement , ce qui semble relever de  bonnes intentions.

En effet  F.Hallé écrit : 

"Rappelez vous que, à Villeurbanne rue Marc Sangnier, on a abattu des platanes adultes pour réaliser des pistes cyclables. Où est donc la logique écologique??"

La logique écologique c'est bien de favoriser, entre autres,  les mobilité douces pour créer des conditions favorables à l'utilisation de moyens de déplacement moins émetteurs de GES.... Je suis surpris que M.Hallé ose écrire cela! Couvrir la France de forêts ne suffirait même pas à absorber tous les GES produits par les transports, les industries, l'agriculture, et le numérique!  Il va finalement dans le même sens que tous ceux qui critiquent ces "écolos" qui les empêchent de prendre leur  bagnole comme bon leur semble...

"... mais il faut tout faire pour qu'un arbre ne soit pas dangereux.  Il suffit de lui foutre la paix , à condition d'avoir prévu la place pour ses branches et ses racines". Il a beaucoup travaillé sur les forêts primaires :  il est donc  gênant   de faire croire, venant de sa part, qu'un arbre géant en ville aura les mêmes vertus qu'un arbre en pleine forêt amazonienne. 

Car finalement  la réalité scientifique est bien là : l'environnement urbain a considérablement changé depuis les "ravages" de l'ère industrielle et on prive petit à petit ces arbres de l'espace vital dont ils ont besoin : on ne leur a donc pas foutu la paix.... et cela nous n'y pouvons rien. Bien sur que le sort de ces arbres nous préoccupe : nous avons interrogé des personnes locales connaissant bien le problème (M.JF Clémence,  forestier en retraite, et M.A. Decuq, très bon connaisseur  des arbres et président d'une association locale de préservation de l'environnement et d'autres, qui nous disent unanimement que ces arbres sont condamnés à plus ou moins court terme) : vous le contestiez mais vous n'avez pas amené d'arguments concrets contre cette idée.

Un argument de poids en voilà un dans  https://www.sequoias.eu/Pages/sequoias.htm que vous avez vous même cité en tronquant volontairement certains passages, comme vous l'aviez fait pour d'autres articles. Voilà ce qui est écrit vers la fin de l'article : 

"Ces arbres ne possèdent pas de racine centrale verticale qui leur permettrait d'aller pomper l'eau plus profondément lors des périodes plus sèches. Ces deux facteurs mettent nos séquoias en bien mauvaise posture lors de sécheresses ou de canicules prolongées.

Un autre aspect déterminant pour l'avenir de nos grands spécimens découle également du facteur racinaire, à savoir le type de surface dans l'alentour immédiat de l'arbre. Beaucoup de séquoias géants ont été plantés en milieu urbain. Si les sols aux alentours sont bitumés et empêchent l'eau de percoler jusqu'au racines courant sous la surface, l'arbre est condamné à plus ou moins court terme (le fameux seuil de croissance évoqué précédemment)."

Par ailleurs je trouve malhonnête d'utiliser principalement l'argument des places de parking pour justifier l'abattage :  nous avons bien insisté sur la fait que le projet ne pouvait se faire sans places de stationnement, pour la simple raison , évoquée avec vous en réunion et avec lequel vous étiez d'accord, que les utilisateurs  de la future ludo-médiathèque seront aussi des habitants de communes limitrophes et qu'ils y viendront en voiture. Il faut lutter contre le repli sur soi de notre société, permettre aux gens de se rencontrer autre part qu'au bistro du coin, de partager des idées, de créer de la convivialité et cet espace aidera à cela.

Sans se plaindre de quoi que ce soit (c'est plutôt une alerte) l'action politique n'est pas facile mais je peux vous assurer que nous sommes particulièrement préoccupés par la  préservation de la biodiversité sur la commune et par  la lutte contre les effets du dérèglement climatique (voir notre argumentaire développé sur le site "Unis pour Ecommoy").

Il faut que les associations de défense de l'environnement nous aident dans nos projets plutôt que nous critiquer à tout va au prétexte que nous sommes les vilains qui, par plaisir" veulent abattre des arbres sans autre soucis de l'environnement. 

Lutter contre les extrêmes c'est unir nos voix démocrates, s'écouter, tenter de se comprendre, parfois trouver des compromis, plutôt que de céder à la démagogie politique.

Le compromis serait ici de reconnaitre que ce projet est le moins pire, disons même le meilleur,  de ce qui pouvait arriver dans ce secteur.

Cordialement.

Vincent CHAUCHET

 


Sequoias rue du Général Leclerc : l'Etat reconnaît qu'ils ne sont pas conservables dans l'urbanisation du secteur

Tandis que les membres du GNSA continuent de désinformer en écrivant cette fois que la mairie coupe les sequoias "non pas pour construire une ludothèque mais pour installer... UN PARKING", alors que sans médiathèque, il n'y a pas de parkings et inversement, l'Etat pourtant protecteur du patrimoine a été convaincu par le solide dossier de la municipalité. 



Avis favorable reçu pour la future autorisation de construire


Cette situation est parfaitement normale et se reproduit partout en France depuis quelques années alors que ces arbres magnifiques sont présents dans les plus prestigieux sites historiques français. Voyez en 2023 au château de Vincennes :





Les membres du GNSA ne veulent surtout pas que vous lisiez ces informations. Ils préfèrent que vous lisiez certains extraits de publications tronquées et souvent obsolètes par rapport à la dégradation récente due au réchauffement climatique. Par exemple, ils vous renvoient à ce site https://www.sequoias.eu/ .

Quand on analyse ce site, on découvre qu'il n'a pas été actualisé depuis ...  2011, et que l'essentiel de son contenu date de 2008. D'ailleurs l'auteur du site écrivait à l'époque qu'il donnait RDV dans longtemps pour voir l'évolution des sequoias français en 2025...  



Sébastien GOUHIER

samedi 19 avril 2025

La tentative ratée de Muriel Fiez de s'appuyer sur les activistes écolos pour justifier son opposition au projet ludo-médiathèque : sequoias suite...

Lors du dernier conseil municipal, la tête de liste de l'opposition, Muriel FIEZ a interpellé la municipalité parce qu'elle était saisie par des "opposants à l'abattage des sequoias". Posant tout un tas de questions qui montraient surtout sa méconnaissance du dossier et son absence aux réunions de travail des élus municipaux, la conseillère  de "Agir Vraiment pour Ecommoy" s'est heurtée à des réponses cinglantes de la part de la majorité.


Lundi dernier, les élus municipaux ont eu une fois de plus droit à l'exposé des arguments anti abattage des sequoias véhiculés par quelques activistes. Nous n'avions pas songé que les combats du GNSA seraient relayés au sein du conseil municipal par des personnes qui ne se sont jamais émues de la situation des sequoias alors que cela fait 5 ans que nous préparons ce projet dans nos commissions, nos réunions publiques, nos séances plénières. Mais Muriel FIEZ l'a fait. On sent que les municipales se rapprochent.

Dès 2021, l'étude de faisabilité version finale (l'étude a démarré en 2019) qui a été communiquée et discutée avec les conseillers municipaux à l'époque indiquait page 29 que les sequoias seraient forcément abattus.



D'ailleurs, un sequoia avait déjà été coupé par la mairie de Paris à cette adresse en 2015, sans que cela n'émeuve personne. Il en reste deux, et la municipalité a fait tout son possible pour préserver les arbres qui pouvaient l'être.