lundi 27 octobre 2025

Le promoteur d'entrepôts logistiques répond aux inquiétudes légitimes par des éléments livrés au terme de l'enquête publique

Lors du dernier conseil municipal, les débats n'étaient pas nombreux, car la tentative de Muriel FIEZ de placer en polémique le sujet des travaux de la ludo-mediathèque a fait pchitt, pour finir par une supplique "nous demandons solennellement qu'aucun marché public ne soit signer avant les échéances électorales"... On se serait cru au Parlement, où l'on pratique le "on avance et on recul" faute de majorité. Mais à Ecommoy, il y a une majorité claire et solide qui n'est pas du genre à trembler quand il faut mener à bien des projets ambitieux. Confiants dans l'avenir, nous avons les arguments pour apaiser les craintes. C'est ainsi, que nous avons mis à profit le temps disponible du conseil municipal pour informer objectivement sur le projet CONCERTO logistique à la sortie de l'autoroute A28. En effet, le promoteur a répondu aux critiques et à certaines mauvaises compréhensions véhiculées par des opposants, dont Muriel FIEZ. Décidément, ce ne fut pas une bonne soirée pour elle (cf mise au point Chauchet).


L'enquête publique concernant le projet d'entrepôts logistique s'est achevée le 18 juin. Le rapport des réponses à été adressé par CONCERTO aux services de l'Etat (DREAL), et nous avons pris l'initiative de le diffuser à tous les conseillers municipaux, ainsi qu'à la presse.




Voici ce qu'on peut lire dans le rapport :


Les Pays de la Loire une région qui a besoin de logistique, la Sarthe en point d'entrée

"Une étude sur les besoins en fonciers logistiques a été réalisée par la DREAL en février 2025. Celle-ci précise qu’ « au niveau régional, la population va croître d’ici 2050 (malgré une baisse qui devrait intervenir à partir de 2050, certainement liée au vieillissement de la population). Le nombre de ménages va également augmenter jusqu’à 2045 (puis légèrement diminuer en 2050). La taille moyenne des ménages va passer de 2,27 personnes par ménages en 2024 à 2,21 personnes par ménages en 2050. »

Mais également que « L’emploi devrait également croître jusqu’en 2045 puis baisser à partir de 2050. Ce phénomène est probablement corrélé au vieillissement de la population. »

Et qu’in fine :

« Ces phénomènes socio-économiques vont donc impacter la demande de transport de marchandises et par conséquent les besoins en surfaces foncières et immobilières logistiques. D’ici 2050, 76 hectares de foncier et 15 hectares d’immobilier supplémentaires seraient nécessaires pour couvrir la demande générée par la croissance de la population et de l’emploi. » Comme le montre le schéma ci-dessous.








Itinéraire

"Lors de la consultation du public, les craintes des riverains concernent essentiellement les routes D338 et annexes à celles-ci. Pour rappel et comme indiqué dans les avis des riverains, des consignes seront données aux chauffeurs afin que ceux-ci n’empruntent pas la D338 mais empruntent l’échangeur n°25 de l’autoroute A28, rappelons que l’emplacement choisi par la société CONCERTO pour sa plateforme logistique est liée à la proximité immédiate de cet échangeur afin d’éviter toute nuisance pour les riverains.

A ce jour, il n’est pas possible de connaitre l’itinéraire des véhicules légers qui correspondent aux travailleurs venant sur le site (donc des communes voisines)"

Livraison par utilitaire

Il n’y a pas vocation à avoir des véhicules utilitaires ou des véhicules légers venant chercher des marchandises. En effet, le site n’est pas dédié à la gestion de petits colis et de ce fait, pas équipé pour cela (quai à hayon)."


Ce passage a donné lieu à une précision du maire à l'encontre de ce que prétend Muriel FIEZ sur les réseaux sociaux, à savoir que le parking de 130 véhicules (légers) est la preuve qu'il y aura plein d'utilitaires sur les routes locales... Alors NON, le parking est destiné à accueillir les salariés des entrepôts, parce qu'ils vont créer de nombreux emplois. Mais évidemment, Muriel niant la création d'emplois, il faut bien qu'elle trouve une explication pour autant de parkings ..


Stationnement

Afin d’éviter les stationnements sauvages, la communauté de communes a déjà mis en place une aire de stationnement PL dans la zone. Ces stationnements et toutes les aires d’attente internes du site permettront de gérer le site en autonomie et donc d’éviter les nuisances liées aux stationnements sauvages des PL. Les chauffeurs des PL n’auront pas besoin de stationner dans les secteurs résidentiels proches. En arrivant ou en quittant le site, ils seront de suite sur l’A28 et s’ils devaient parfois faire une pause en dehors du site, l’aménagement de la communauté de communes pour leur accueil évitera les nuisances. Le nombre de quais important est lié à l’optimisation du roulage intérieur à l’entrepôt (chariot) afin de préparer à l’avance les commandes. En effet, chaque quai correspond à des destinations et des zones de stockages à l’intérieur de l’entrepôt (zone de réception et d’expédition). Ainsi les camions ne restent que peu de temps sur le site car tout est prêt à leur arrivée.


 Création d’emplois

Concernant la création d’emplois, il est important de noter qu’en 2022, le chômage en Sarthe était de 8,2 % soit au-dessus de la moyenne nationale (7,1% en 2024 en moyenne en France) 

L’étude réalisée par DREAL des pays de la Loire sur le foncier logistique en PDL précise que :

« Les flux logistiques sont corolaires au développement socio-économique des territoires appréhendés à différentes échelles. Aussi, pour accompagner, mais également maîtriser, leur croissance et donc le dynamisme de la région Pays de la Loire, il est légitime de réfléchir à la place accordée à la fonction « transport et logistique » en matière d’occupation/usage de foncier, étant entendu que les flux ne peuvent s’organiser sans prise en compte de la dimension territoriale et foncière des stocks de marchandises et de leur traitement »

Ainsi, la mise en place de plateformes logistiques sur les territoires apporte une valeur ajoutée à l’industrie et aux commerces locaux. En effet, celles-ci dynamisent le territoire en offrant la possibilité de stockage de matières premières et de produits finis des industriels présents à proximité mais également par la création d’emplois indirects liés au fonctionnement de la plateforme :

• Société de nettoyage,

• Paysagistes,

• Restaurateurs,

• Hôtellerie,

• Société d’informatique,

• Société de maintenance de tout type de corps d’état

• Autres


Or la plus large partie des emplois créés par le projet ne nécessite pas ou peu de qualification et des formations pourront être réalisées par l’exploitant final de l’entrepôt (exemple CACES, informatique, hygiène sécurité environnement...). Les coûts de construction des bâtiments sont amortis sur une durée de 20 à 30 ans, le projet permettra donc la création de 200 emplois pérennes sur le territoire communal dont une large partie pour des personnes ayant des difficultés à accéder à l’emplois. Les autres emplois permettront à des personnes qualifiées et très qualifiées de venir s’installer sur le territoire."


Provenance des produits stockés

"Il n’est pas possible aujourd’hui de définir la provenance des produits stockés, cependant une étude des opportunités a été réalisée avant de choisir ce terrain. C’est pourquoi il a été fait le choix de déclarer des groupes froids offrant la possibilité de stocker les produits frais produits dans le département, en effet, 83 % de la surface du département est occupée par des usages agricoles ou par la forêt (Source : Département de la Sarthe). L’étude préalable avait également permis de déterminer des besoins en entrepôt sec pour les entreprises régionales.

Le stockage de matières dangereuses est strictement encadré par la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement. Or, aucune rubrique correspondante n’a été demandée par la société CONCERTO comme l’atteste l’extrait du dossier d’Enregistrement"




Pour bien terminer cet article, au cas où vous auriez peine à croire que Mme FIEZ énonce autant de contre-vérités par rapport à la réalité du dossier, voici la copie de son réseau politique :




jeudi 18 septembre 2025

Les élus d'Ecommoy attaqués sur les réseaux sociaux par des opposants indignes leur répondent en Conseil municipal

L'ordre du jour du Conseil Municipal  d'Ecommoy du mercredi 17 sept 2025 était léger, mais l'opposition municipale de "Agir Vraiment pour Ecommoy" (Muriel Fiez) avait demandé des éléments financiers pour essayer de polémiquer sur la future ludo-médiathèque. L'équipe municipale du maire avait préparé la riposte, ayant répondu avec précisions dès l'envoi de la convocation du conseil à toutes les questions posées en toute transparence. Le maire a rappelé que les procédures étaient légales comme le contrôle de légalité de la préfecture l'a officialisé. Mais ce n'est pas le plus important.



Le point notable a été la lecture en fin de conseil d'un communiqué de l'adjoint en charge de l'environnement, Vincent CHAUCHET, qui n'apprécie pas de faire l'objet d'une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux, et surtout de subir les basses manœuvres de Mme FIEZ qui a écrit cet été à une association nationale de protection de la Nature dont M. Chauchet est membre afin de le discréditer en l'accusant d'être un "criminel" et un "irresponsable."

Voici le texte lu par Vincent Chauchet :

Comme vous le savez il n’est pas dans mes habitudes de faire état de mon cas personnel, en particulier en réunion plénière de conseil municipal. Mais ce qui suit dépasse le cadre de ma petite personne.
Tout d’abord je tenais à rappeler que si je me suis investi dans un mandat municipal c’est parce qu’on m’a sollicité. Je n’ai jamais eu d’ambition politique personnelle, contrairement à d’autres qui ne pensent qu’à devenir maire depuis bien longtemps. La seule ambition qui m’a motivé jusqu’à aujourd’hui est celle d’améliorer le cadre de vie de notre commune et je sais que c’est la première préoccupation de l’équipe majoritaire actuelle.
Néanmoins ce qui se passe actuellement m’amène à cette mise au point. Je suis  mis en cause par une personne du groupe d’opposition « Agir vraiment pour Ecommoy » via les réseaux sociaux et  surtout par  l’envoi d’un courrier auprès d’une association dont je fais partie.
Je vous cite ici quelques qualificatifs de ces courriers censés me correspondre :
Personne peu scrupuleuse, comportement désastreux, personne responsable d’acte irresponsable, d’acte criminel, d’acte assassin,…
On a bien le droit de penser ce que l’on veut d’une personne mais la diffusion de qualificatifs aussi insultants sur les réseaux sociaux ou plus grave, quand on salit une personne auprès d’autres pour distiller le doute sur sa moralité vise clairement à nuire et cette pratique devient diffamatoire.
Cette  cabale se nourrit de  l’abatage des séquoias sur le lieu de la future ludo-médiathèque et vise à déstabiliser l’équipe portant ce beau projet social, culturel, écologique et en réflexion avec des citoyens , des associations locales depuis plus de 3 ans. Ce projet n’est plus seulement le notre, il est soutenu et attendu par une grande majorité d’habitants de la commune, et même au delà.
Les sens des mots est  important pour quelqu’un qui se dit attaché à la valeur de ce qu’ils sont censés signifier. J’insisterai juste sur deux des qualificatifs utilisés :
  • Peu scrupuleux…. vis-à-vis de l’environnement. Une municipalité qui a créé 800 m de haies bocagères  en moins de 4 ans et planté près de 800 arbres et arbustes dans le même temps, qui a créé une micro forêt de près d’un hectare à 400 m de la place centrale du village, qui implique  les écoles dans la connaissance et la protection  de la biodiversité, qui organise des inventaires d’espèces pour connaitre et mieux protéger, qui restaure et crée des zones humides pour accroitre la biodiversité aquatique, qui organise des plantations citoyennes, qui va créer un nouvel ilot de fraicheur à 200 m du centre ville ouvert à tous ….. Est-ce cela une équipe sans scrupules pour l’environnement et la biodiversité ?
  • 2ème qualificatif : irresponsable . Ce qui aurait été irresponsable c’est de laisser cette zone du 6 rue du général Leclerc  aux mains de promoteurs, qui comme vous le savez, ont peu d’appétence pour le respect de la biodiversité. On aurait eu une réplique de l’allée des enfants de Paris, voire pire celle de l’impasse du Brasseur : espace bitumé avec quelques arbres ici et là… : une vraie fournaise l’été!
  • Quant aux crime et assassinat, quand on s’intéresse un tant soit peu à  l’actualité du monde, on peut mesurer l’indécence de ces propos….. je ne rajouterai donc pas de commentaires.
L’action politique est de construire , pas de détruire la réputation de ses adversaires. J’ose espérer que le débat publique, nécessaire à la démocratie, sera plus digne dans les mois à venir.
Merci de m’avoir écouté et merci aux  élus de la majorité pour leur soutien sans faille.

Le conseil municipal s'est achevé sur des applaudissements nourris de la part de la majorité municipale.

mercredi 3 septembre 2025

Abattage des sequoias . La préfecture de la Sarthe répond aux opposants que la municipalité a respecté la légalité

Les personnes qui attaquent la municipalité d'Ecommoy en l'accusant de commettre des illégalités concernant l'abattage des sequoias n'en sortiront pas gagnantes. Je ne vous ferai pas encore un cours de droit, mais il ne faut pas confondre qualité du propriétaire en capacité d'exécuter son permis dès l'octroi et autorité municipale émettrice d'actes administratifs vis à vis des administrés exécutoires après transmission.



samedi 30 août 2025

Fin des vacances : les sequoias européens sont malades, la préfecture de Région le confirme à une activiste de Greenpeace

 
Parmi les courriers envoyés cet été aux différentes autorités pour contrer les projets communaux écomméens, nous avons vu une tentative "originale" de contestation de l'avis donné par l'architecte des bâtiments de France à l'abattage des sequoias de la rue du Général Leclerc. Tentative qui se fracasse évidemment sur la dure réalité :



Fin des vacances : les sequoias européens sont toujours aussi malades (1)

Petits souvenirs des vacances. Dans le nord de l'Italie on peut visiter de magnifiques jardins botaniques attenants à des domaines prestigieux d'influence vénitienne ou milanaise. On y voit hélas les dégâts causés par le réchauffement climatique sur les arbres de prestige plantés par les notables aux siècles passés. Les italiens sont obligés d'abattre des sequoias, les uns après les autres, même ceux d'espèces non géantes (sequoias sempervirens). Bien que nous soyons là sur le bord des Alpes, les photos prises le 14 aout 2025 à la Villa Carlotta (Lac de Côme) sont édifiantes,   :



https://fr.wikipedia.org/wiki/Villa_Carlotta



samedi 2 août 2025

Les recours contre le permis de construire de la filière logistique CONCERTO-DEVELOPPEMENT ne sont pas recevables

En ce début aout, j'ai donc signé ma longue réponse aux trois recours déposés en mairie en juin, un courrier pour les riverains, un autre pour Sarthe Nature Environnement, un autre pour l'association intercommunale ODBBE. Ce n'est sans doute qu'un premier épisode, car certains ont décidé d'en faire un combat politique. Muriel Fiez va même jusqu'à prétendre qu'il n'y a que des robots qui travaillent dans ces sites. On savait qu'elle romançait beaucoup, mais là on ne sait même pas quoi lui répondre, en fait si, ça viendra en temps utile.


Lettre du 1er aout


"

Mesdames, Messieurs,

 

Par courrier reçue le 16 juin 2025 en mairie, vous avez demandé le retrait de l’autorisation d’urbanisme délivrée à la Société CONCERTO-DEVELOPPEMENT par l’arrêté n°PC7212424Z0025.

 

Vos arguments ont été examinés avec toute l’attention qu’ils méritent. Cependant, les permis accordés sont créateurs de droits pour les demandeurs sur un foncier leur donnant vocation à construire. Il ne m’est donc pas possible de retirer une telle autorisation pour des raisons d’opportunité ou d’appréciations subjectives liées au bienfondé du projet.

Concernant les impacts supposés sur les habitations avoisinantes, l’analyse du dossier et la connaissance du terrain ne permettent pas de conclure à une atteinte suffisamment significative pour justifier une action contentieuse. Bien que certains riverains avancent des impacts significatifs pour eux-mêmes, ces arguments sont fragiles dans les faits.

Les procédures ayant conduit à l’ouverture à l’urbanisation du secteur ont été menées dans le respect des règles en vigueur. Toute remise en question de ces procédures résulte d’une interprétation erronée des actes et de leur chronologie. De même, les arguments relatifs au SCOT ou au principe « Zéro Artificialisation Nette » (ZAN) ne sont pas recevables en l’espèce, dans la mesure où les terrains alentour ont été dûment commercialisés et ne sont plus disponibles :

En premier lieu, le délai de six ans (neuf ans antérieurement) visé à l’article L. 153-31 du code de l’urbanisme court soit à compter du classement initial comme zone à urbaniser du secteur en cause, soit à compter d'une révision ultérieure du PLU (Voir CE, 18 novembre 2024, n° 470716).

Or, le PLUi a été approuvée par délibération du 9 janvier 2020, et la modification n° 2 a été approuvée par délibération du 19 mars 2024.

Le choix de la procédure d’évolution du document d’urbanisme n’est pas entaché d’irrégularité.

En deuxième lieu, la notice de présentation de la modification n° 2 du PLUi précise que la zone est desservie par l’ensemble des réseaux, y compris le réseau d’assainissement collectif raccordé à la station d’épuration d’Ecommoy.

En troisième lieu, l’ouverture à l’urbanisation de la zone n’est pas entachée d’une erreur manifeste d’appréciation.

La notice de présentation détaille les conclusions de l’étude d’impact réalisée en 2012, en termes de faune et de flore, et les conclusions de la visite de l’OFB en février 2024, conformément à l’observation de la commissaire-enquêtrice (p. 42-44).

La notice de présentation expose les différents motifs justifiant l’ouverture à l’urbanisation de la zone 2AUz du Cruchet (p. 32).

La modification n° 2 n’est pas davantage en contradiction avec les orientations du PADD, dès lors que le PADD qualifie de « secteur économique d’intérêt majeur » la zone de l’Echangeur à Ecommoy.

En quatrième lieu, rappelons que l’autorisation d’urbanisme délivrée s’inscrit seulement dans un rapport de compatibilité avec l’OAP, et non dans un rapport de conformité.

Au cas d’espèce, aucune incompatibilité entre l’OAP et le permis délivré n’est caractérisée.

En cinquième et dernier lieu, la suppression non autorisée d’une partie de la haie protégée au titre de l’article L. 151-23 du code de l’urbanisme, au regard de l’article 3 des dispositions communes du règlement du PLUi, n’est pas établie.

 

La question des réseaux publics a fait l’objet d’une attention particulière, d’autant que les services de l’État exercent un suivi rigoureux sur les aménagements de la commune d’Écommoy.

Concernant d’autres arguments environnementaux très poussés, il est à noter que le code de l’urbanisme n’est pas le code de l’environnement, malgré qu’il y soit fait une place conséquente afin de limiter la dégradation des milieux. Il est à savoir que le principe d’indépendance des législations s’applique lors de la délivrance des autorisations d’urbanisme, et que celles-ci ne sont pas contrariées par de simples dispositions réglementaires relevant d’un autre régime juridique :

 

En premier lieu, les dispositions de l’article R. 111-26 du code de l’urbanisme ne permettent pas à l’autorité administrative de refuser une demande de permis de construire, mais seulement de l’assortir de prescriptions spéciales relevant de la police de l’urbanisme (Voir: CE, 6 décembre 2017, n° 398537).

En outre, les conséquences dommageables pour l’environnement doivent être démontrées, la seule présence d’une espèce protégée n’étant pas de nature à justifier l’édiction de prescriptions spéciales (Voir TA Rennes, 28 octobre 2011, n° 0802115).

Enfin, le projet est soumis à un examen au cas par cas dans le cadre de la procédure d’enregistrement ICPE.

Aucune méconnaissance de l’article R. 111-26 du code de l’urbanisme n’est caractérisée.

En deuxième lieu, je ne partage pas votre analyse s’agissant de l’insertion du projet dans son environnement et de la méconnaissance de l’article R. 111-27 du code de l’urbanisme.

Le terrain d’assiette du projet se situe sur la zone du Cruchet dans le parc d’activité du Bélinois, en face de la ZAC des Truberdières à la jonction entre l’échangeur de l’A28 et de la D338 ; le terrain d’assiette est entouré par des bâtiments d’activité, des parcelles vides, des boisements et des parcelles agricoles ; en outre, il n’existe pas de covisibilité entre le château et le terrain d’assiette du projet.

L’environnement immédiat du terrain d’assiette ne présente donc pas un intérêt particulier qu’il conviendrait de protéger au titre de l’article R. 111-27 du code de l’urbanisme.

En troisième lieu, l’article R. 431-16 du code de l’urbanisme prévoit que lorsqu'il s'agit d'une installation classée pour la protection de l'environnement pour laquelle une demande d'enregistrement a été déposée, le dossier joint à la demande de permis de construire comprend seulement le récépissé de la demande d'enregistrement.

Le récépissé de la demande d'enregistrement suffit à caractériser le caractère complet du dossier de demande sur ce point (Voir CAA Nantes, 19 novembre 2024, n° 24NT00507).

En quatrième lieu, la délivrance de l’arrêté de permis de construire n’a pas méconnu les dispositions de l’article R. 425-31-1 du code de l’urbanisme.

 

En outre, s’agissant à proprement parler de l’impact sur le projet au regard de l’environnement au sens large, nous pouvons à présent prendre en compte les suites de l’enquête publique de la procédure ICPE, qui permettent de rassurer sur les effets du projet. En effet, CONCERTO-DEVELOPPEMENT a répondu aux remarques formulées lors de l’enquête qui se déroulait jusqu’au 18 juin par un document adressé à la DREAL récemment.

 

Enfin, désireux d’être les mieux perçus possibles, les pétitionnaires du permis accordé ont souhaité préciser eux-mêmes les caractéristiques et les conséquences de leur projet. Ils ont ainsi demandé l’annulation de l’autorisation n° PC7212424Z0025 afin de déposer une demande plus claire, qui je l’espère, répondra mieux aux préoccupations exprimées.

 

Dans ce contexte, je ne suis pas en mesure de donner une suite favorable à votre demande."

Sébastien GOUHIER

Maire d'Ecommoy


lundi 19 mai 2025

Les vrais écologistes n'utilisent pas les mensonges

Cela aurait pu se passer sans tapage médiatique et politique. C'était sans compter sur une mobilisation mal informée et politisée, finalement contre-productive pour la cause écologiste.


Aujourd'hui a débuté l'opération de travaux publics pour la réalisation de la partie extérieure du parc de la future ludo-médiathèque. Cette opération est parfaitement légale car autorisée par une déclaration préalable obtenue le 13 mai après avis favorable des services de l'architecture et de l'urbanisme de l'Etat.

Les opposants qui manipulent la population publient des appels à manifestation en prétendant que les travaux sont illégaux. Une tromperie de plus de leur part.


Après avoir dit que les sequoias pouvaient vivre encore des centaines d'années 

- preuve contraire faite.


Après avoir dit que leur abattage était pour réaliser simplement un parking 

- information fausse puisque les plans du projet sont connus.

-Un grand théâtre de verdure arboré est prévu avec réutilisation des troncs des sequoias.

- Le plus gros tronc sera conservé à 6 mètres de hauteur pour la réalisation d'une sculpture hommage.



L'autre tronc sera un élément du parc paysager


Tout le bois va être réutilisé par la commune, comme mobilier pour la médiathèque et comme mobilier d'extérieur pour différents endroits de la ville. C'est une démarche écologique à long terme.





Le nouvel argument des opposants aujourd'hui est de dire "il n'y a pas eu d'étude de biodiversité"

- Forcément puisqu'il n'y avait pas lieu d'en faire. On parle simplement de quelques arbres dans un fond de jardin, redescendez sur terre les amis. La commune a fait une demande d'examen au cas par cas auprès de l'autorité environnementale pour s'en assurer.

Enfin, pris au dépourvu, sans doute par leur connaissance approximative du dossier, ils crient à l'illégalité parce que nous sommes au printemps, période de nidification. Sauf qu'il n'existe aucune interdiction d'abattre des arbres au printemps, surtout quand ils n'ont pas de nids, et surtout quand il s'agit de travaux publics.


Une agitation infondée et contre-productive

Depuis plusieurs mois, les opposants aux projets d'Ecommoy, nous ont obligés à nous documenter, à nous défendre dans nos retranchement et à argumenter tant et tant que nous avons été conduits à alerter nous aussi l'opinion publique en utilisant les moyens modernes et numériques. Un blog, même peu connu se relaie sur les réseaux sociaux, se trouve avec un moteur de recherche. Panneaux d'affichage, presse et banderoles, nous savons faire aussi. 

Alors pour deux grands arbres, voilà à présent que ce qui n'était su que par quelques spécialistes non médiatisés, va l'être par tout le monde.

Chaque propriétaire ou riverain d'un sequoia géant en France va le regarder désormais différemment en se projetant dans un avenir incertain.

Les élus locaux vont être alertés par l'affaire d'Ecommoy, comme nous l'avons été par celle de Tours, de Limoges. Ces élus liront nos arguments logiques et juridiques, nos réflexions sur les avantages et inconvénients, en terme de mesures d'accompagnement des sequoias vers la fin de vie, en terme de risques assurantiels. Ils pourront d'autant plus sereinement prendre leurs décisions et seront en position de force psychologique face à leurs détracteurs, y compris devant certains juges. Car il est bien évident que les juges et les avocats aussi se documentent sur Internet. Ils ne sont nullement limités aux seuls rapports d'experts officiels, et surtout pas aux dires des agitateurs/trices.

Sébastien Gouhier

samedi 17 mai 2025

Urbanisme et Climat : le SCOT-AEC du Pays du Mans projet voté à l'unanimité

Ce n'est pas la dernière étape de la procédure, mais c'est la plus importante car elle couronne 3 années de travaux intenses des techniciens et bureaux d'études et des élus des 90 communes concernées. Lundi 12 mai, le Comité syndical du Pays du Mans a adopté à l'unanimité sa délibération d'arrêt de projet. Les documents seront soumis à enquête publique à l'automne, ensuite corrigés à la marge, et seront exécutoires en mars 2026, de sorte que les nouveaux élus devront les appliquer sans tergiverser.


Le 12 mai 2025 restera une date marquante pour l'histoire locale, car les documents produits par le Pays du Mans sont exemplaires de qualité et d'ambition pour l'adaptation au changement climatique. Il s'agit à la fois d'une démarche novatrice qui permet de fusionner le Plan Climat Air Energie Territorial dans le SCOT, lui donnant un effet plus contraignant avec son programme d'actions, et par ailleurs c'est un SCOT qui applique le ZAN avec un objectif de -56% de consommation d'espace sur toutes les intercommunalité afin de faire encore mieux que l'objectif national parfois remis en cause.

Nous vous invitons à parcourir les documents à cette adresse :

https://www.paysdumans.fr/le-scot-aec-pays-du-mans-ressources-documentaires/


Le plus parlant concrètement est certainement le programme d'actions du Plan Climat :

https://www.paysdumans.fr/wp-content/uploads/2025/05/1.4_ANNEXE_ProgrammeActions_SCoT-AEC_20250512.pdf

Bien évidemment, tout cela devra être mis en œuvre pour le développement futur d'Ecommoy.


Sébastien Gouhier




jeudi 1 mai 2025

Record de chaleur pour une fin avril en Sarthe : les effets actuels et prochains sur certains arbres sont indéniables

A Tours, une référente scientifique de la Ville explique que dans 40 ans la Touraine aura le climat de Séville. Des reportages édifiants réalisés fin 2024 montrent ce qui est en train de se passer à Ecommoy avec quelques années de décalage. On rappelle qu'Ecommoy est un degré plus chaud que Marolles-les-Brault.


"A Tours, les sequoias sont en déclin par l'effet du climat, c'est la que le champignon vient accélérer le processus qui conduit à leur mort au bout de quelques années"


On connaît bien le sujet à Tours, le premier sequoia municipal malade a été abattu en 2012.

Abattage à Tours en 2012

A Limoges le phénomène des abattages de sequoias malades a démarré en 1984 ! Il s'accélère depuis 2024

Article France 3 Aquitaine


A Tours nous avons les reportages les plus récents et les explications les plus pédagogiques.


En bas de cette page du site internet de la ville de Tours, une super vidéo explicative

https://www.tours.fr/actualites/acces-libre-aux-sequoias-geants/







dimanche 27 avril 2025

Le conclave d'Ecommoy démarre ce lundi 28 avril

C'est une journée historique pour les acteurs de la vie culturelle écomméenne. Lundi 28 avril à 20 h, des élus municipaux, des retraités du conseil des sages, des usagers de la bibliothèque, des dirigeants des associations ont résolu de s'enfermer et de ne point se séparer sans avoir sélectionné le nom de la future ludo-médiathèque de la ville. Ce n'est pas une mince affaire, car le cahier des charges est strict. Il faut incarner toute la complexité du projet.

Un bâtiment pour 3 services culturels regroupés : médiathèque, ludothèque, musée numérique,

Une nouvelle rue qui débouchera vers la route de Saint Biez dans quelques années, 

Un parc paysager servant de théâtre de verdure pour les activités de la médiathèque, sans oublier le cinéma qui ne sera plus à la salle polyvalente, mais confortablement proposé ici. 

Le conseil municipal entérinera tout cela en juin. Donnez vos idées !


La future entrée de la nouvelle rue marquée par la médiathèque

Des noms fuseront de partout, et une poignée seulement sera retenue. Si vous connaissez un des conclavistes écomméens, faites-lui part de vos éclairs de génie. Après le 28 avril, la trentaine de conjurés se séparera pendant un mois. Pendant cette période ils pourront échanger avec leurs proches et leurs amis et recevoir la Parole d'inspiration. Une seconde réunion de conclave devra déboucher sur une fumée blanche.

Hall d'entrée, en face le musée et la fablab. A droite la ludo-médiathèque

Une banque de prêt et d'information


La partie pour les plus petits : on joue, on écoute des histoires


La micro-folie c'est un écran géant pour le musée et le cinéma et aussi une salle d'art scénique

Ces visuels devraient susciter les idées. Pour éviter des polémiques inutiles, la municipalité a aussi décidé quelques orientations. 

Ce qu'elle ne souhaite pas, et ce qu'elle souhaite:


-Pas de nom d’écrivain ou de personne célèbre,

-Pas de jeu de mot, pas d’acronyme, pas d’anglicisme, 

-Pas de terme trop élitiste, 

-Pas de détournement possible, 

-Pas de nom déjà pris par une autre médiathèque ou alors très loin, 

-Pas de références trop directes à la ville,


-Un nom compréhensible par toutes les générations,

-Un nom reflétant les orientations et les valeurs du projet culturel scientifique éducatif et social,

-Un nom simple que les gens n’auront pas envie d’escamoter pour se rabattre sur « la médiathèque »

-Un nom facile à employer dans des phrases comme « on se retrouve à/au… »/« bienvenue à/au… », 


Vous pouvez envoyer vos contributions à mairie@ecommoy.fr 


mardi 22 avril 2025

Le visage très vert de la future ludo-médiathèque d'Ecommoy

On en parle beaucoup alors que le projet final vient tout juste d'être arrêté et que le public ne le connait pas. Pour se faire sa propre idée, il est possible d'aller à la source officielle (site ecommoy.fr) , ou de lire quelques lignes ici. 

Peut-être que certains conseillers municipaux ne lisent pas les documents que la mairie leur adresse afin de pouvoir jouer les suspicieux voire les opposants ? En tout cas, tous ont reçu les études phytosanitaires des arbres et les documents de présentation de l'Avant Projet Définitif (APD) discutés le 17 mars puis présentés au conseil municipal du 14 avril.





le calocèdre sain, parfois confondu avec un sequoia, est conservé avec un périmètre de protection


  • le nombre d'arbres enlevés avec les essences ?

28 arbres abattus, comprenant diverses essences dont les principales sont : Séquoia (2U), tilleuls, acacias, prunus. À cela s'ajoutent 360 m2 de défrichage/débroussaillage de zones arbustives hautes (petits arbres, taillis). 

  • le nombre d'arbres conservés avec les essences ?

5 arbres sont conservés : 1 acacia (arbre remarquable), 1 Calocèdre (arbre remarquable), 3 tilleuls (ancien alignement)

  • le nombre d'arbres plantés avec les essences ?

28 arbres sont plantés (ce qui compense exactement le nombre d'arbres abattus) :

-  Tilia cordata 'Rancho' (petit tilleul) : 8 u

- Pyrus calleryana 'Bradford' (poirier d'ornement) : 8 u

- Acer campestris (Érable champêtre) : 3 u

- Sorbus aucuparia (sorbier des oiseleurs) : 2 u

- Fraxinus ornus (Frêne à fleurs) : 1 u

- Euodia danielli (arbre à miel) : 1 u

- Prunus padus (cerisier à grappes) : 1 u

- Acer buergerianum (érable trident) : 4 u


A l'intérieur de la médiathèque, coin lecture auprès des arbres





Certaines personnes n'auront plus à franchir les murs d'enceinte de la propriété par l'arrière puisque la mairie a prévu l'ouverture d'un accès pour les piétons ...




La réponse au GNSA par l'adjoint d'Ecommoy à la biodiversité, lui aussi professeur de Sciences de la vie et de la terre

Le GNSA français, dont le GNSA sarthois reprend le narratif, a une stratégie de communication dénonçant une "triple arnarque". Ils font du lobbying auprès de tous les pouvoirs publics en invoquant à chaque fois Francis Hallé pour qui "replanter un ou des jeunes  arbres pour remplacer un vieil arbre est une triple arnaque". Voici ce que l'adjoint au maire d'Ecommoy en charge de la biodiversité leur répond :


"Madame.

Merci pour ces renseignements mais je connais  Francis Hallé. C'est un botaniste tout à fait remarquable. Mais ce n'est pas parce qu'il est compétent dans son domaine qu'il a raison sur tout.

Quand on est convaincu d'une cause, on recherche des arguments pour la défendre, c'est tout à fait normal. Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut dévoyer la réalité.

La principale arnaque est plutôt ici de faire croire aux gens que la seule intention de  sauvegarder  des arbres géants en ville va permettre de préserver la biodiversité  locale et aider à lutter contre les effets du dérèglement climatique. Ce que je regrette c'est le manque de vision sur ce qui est en train de se passer et l'immobilisme auquel conduisent, involontairement , ce qui semble relever de  bonnes intentions.

En effet  F.Hallé écrit : 

"Rappelez vous que, à Villeurbanne rue Marc Sangnier, on a abattu des platanes adultes pour réaliser des pistes cyclables. Où est donc la logique écologique??"

La logique écologique c'est bien de favoriser, entre autres,  les mobilité douces pour créer des conditions favorables à l'utilisation de moyens de déplacement moins émetteurs de GES.... Je suis surpris que M.Hallé ose écrire cela! Couvrir la France de forêts ne suffirait même pas à absorber tous les GES produits par les transports, les industries, l'agriculture, et le numérique!  Il va finalement dans le même sens que tous ceux qui critiquent ces "écolos" qui les empêchent de prendre leur  bagnole comme bon leur semble...

"... mais il faut tout faire pour qu'un arbre ne soit pas dangereux.  Il suffit de lui foutre la paix , à condition d'avoir prévu la place pour ses branches et ses racines". Il a beaucoup travaillé sur les forêts primaires :  il est donc  gênant   de faire croire, venant de sa part, qu'un arbre géant en ville aura les mêmes vertus qu'un arbre en pleine forêt amazonienne. 

Car finalement  la réalité scientifique est bien là : l'environnement urbain a considérablement changé depuis les "ravages" de l'ère industrielle et on prive petit à petit ces arbres de l'espace vital dont ils ont besoin : on ne leur a donc pas foutu la paix.... et cela nous n'y pouvons rien. Bien sur que le sort de ces arbres nous préoccupe : nous avons interrogé des personnes locales connaissant bien le problème (M.JF Clémence,  forestier en retraite, et M.A. Decuq, très bon connaisseur  des arbres et président d'une association locale de préservation de l'environnement et d'autres, qui nous disent unanimement que ces arbres sont condamnés à plus ou moins court terme) : vous le contestiez mais vous n'avez pas amené d'arguments concrets contre cette idée.

Un argument de poids en voilà un dans  https://www.sequoias.eu/Pages/sequoias.htm que vous avez vous même cité en tronquant volontairement certains passages, comme vous l'aviez fait pour d'autres articles. Voilà ce qui est écrit vers la fin de l'article : 

"Ces arbres ne possèdent pas de racine centrale verticale qui leur permettrait d'aller pomper l'eau plus profondément lors des périodes plus sèches. Ces deux facteurs mettent nos séquoias en bien mauvaise posture lors de sécheresses ou de canicules prolongées.

Un autre aspect déterminant pour l'avenir de nos grands spécimens découle également du facteur racinaire, à savoir le type de surface dans l'alentour immédiat de l'arbre. Beaucoup de séquoias géants ont été plantés en milieu urbain. Si les sols aux alentours sont bitumés et empêchent l'eau de percoler jusqu'au racines courant sous la surface, l'arbre est condamné à plus ou moins court terme (le fameux seuil de croissance évoqué précédemment)."

Par ailleurs je trouve malhonnête d'utiliser principalement l'argument des places de parking pour justifier l'abattage :  nous avons bien insisté sur la fait que le projet ne pouvait se faire sans places de stationnement, pour la simple raison , évoquée avec vous en réunion et avec lequel vous étiez d'accord, que les utilisateurs  de la future ludo-médiathèque seront aussi des habitants de communes limitrophes et qu'ils y viendront en voiture. Il faut lutter contre le repli sur soi de notre société, permettre aux gens de se rencontrer autre part qu'au bistro du coin, de partager des idées, de créer de la convivialité et cet espace aidera à cela.

Sans se plaindre de quoi que ce soit (c'est plutôt une alerte) l'action politique n'est pas facile mais je peux vous assurer que nous sommes particulièrement préoccupés par la  préservation de la biodiversité sur la commune et par  la lutte contre les effets du dérèglement climatique (voir notre argumentaire développé sur le site "Unis pour Ecommoy").

Il faut que les associations de défense de l'environnement nous aident dans nos projets plutôt que nous critiquer à tout va au prétexte que nous sommes les vilains qui, par plaisir" veulent abattre des arbres sans autre soucis de l'environnement. 

Lutter contre les extrêmes c'est unir nos voix démocrates, s'écouter, tenter de se comprendre, parfois trouver des compromis, plutôt que de céder à la démagogie politique.

Le compromis serait ici de reconnaitre que ce projet est le moins pire, disons même le meilleur,  de ce qui pouvait arriver dans ce secteur.

Cordialement.

Vincent CHAUCHET

 


Sequoias rue du Général Leclerc : l'Etat reconnaît qu'ils ne sont pas conservables dans l'urbanisation du secteur

Tandis que les membres du GNSA continuent de désinformer en écrivant cette fois que la mairie coupe les sequoias "non pas pour construire une ludothèque mais pour installer... UN PARKING", alors que sans médiathèque, il n'y a pas de parkings et inversement, l'Etat pourtant protecteur du patrimoine a été convaincu par le solide dossier de la municipalité. 



Avis favorable reçu pour la future autorisation de construire


Cette situation est parfaitement normale et se reproduit partout en France depuis quelques années alors que ces arbres magnifiques sont présents dans les plus prestigieux sites historiques français. Voyez en 2023 au château de Vincennes :





Les membres du GNSA ne veulent surtout pas que vous lisiez ces informations. Ils préfèrent que vous lisiez certains extraits de publications tronquées et souvent obsolètes par rapport à la dégradation récente due au réchauffement climatique. Par exemple, ils vous renvoient à ce site https://www.sequoias.eu/ .

Quand on analyse ce site, on découvre qu'il n'a pas été actualisé depuis ...  2011, et que l'essentiel de son contenu date de 2008. D'ailleurs l'auteur du site écrivait à l'époque qu'il donnait RDV dans longtemps pour voir l'évolution des sequoias français en 2025...  



Sébastien GOUHIER

samedi 19 avril 2025

La tentative ratée de Muriel Fiez de s'appuyer sur les activistes écolos pour justifier son opposition au projet ludo-médiathèque : sequoias suite...

Lors du dernier conseil municipal, la tête de liste de l'opposition, Muriel FIEZ a interpellé la municipalité parce qu'elle était saisie par des "opposants à l'abattage des sequoias". Posant tout un tas de questions qui montraient surtout sa méconnaissance du dossier et son absence aux réunions de travail des élus municipaux, la conseillère  de "Agir Vraiment pour Ecommoy" s'est heurtée à des réponses cinglantes de la part de la majorité.


Lundi dernier, les élus municipaux ont eu une fois de plus droit à l'exposé des arguments anti abattage des sequoias véhiculés par quelques activistes. Nous n'avions pas songé que les combats du GNSA seraient relayés au sein du conseil municipal par des personnes qui ne se sont jamais émues de la situation des sequoias alors que cela fait 5 ans que nous préparons ce projet dans nos commissions, nos réunions publiques, nos séances plénières. Mais Muriel FIEZ l'a fait. On sent que les municipales se rapprochent.

Dès 2021, l'étude de faisabilité version finale (l'étude a démarré en 2019) qui a été communiquée et discutée avec les conseillers municipaux à l'époque indiquait page 29 que les sequoias seraient forcément abattus.



D'ailleurs, un sequoia avait déjà été coupé par la mairie de Paris à cette adresse en 2015, sans que cela n'émeuve personne. Il en reste deux, et la municipalité a fait tout son possible pour préserver les arbres qui pouvaient l'être.

Mme Fiez a donc fait état des arguments du GNSA qui aurait compté "600 places de stationnements disponibles en centre ville pas loin du projet", afin de tenter d'étayer l'argument selon lequel le projet pourrait bien se passer de 22 places de parking. Nous avons répondu que ce chiffre était à peu près aussi honnête que les 3000 ans de vie possible des sequoias annoncés  sur les tracts du GNSA ...

Selon le propos de Mme Fiez, le chiffre des stationnements résulte d'une étude conduite par la mairie il y a quelques temps. Nous avons retrouvé cette étude, elle mentionne 319 places sur les différents parkings publics du centre ville. Pour parvenir à 600 places disponibles, il faudrait que les habitants d'Ecommoy ne mettent plus leurs autos dans les rues et que personne ne vienne plus faire de courses ou de démarches en ville ...

L'argument tronqué de la pétition

Surtout, Muriel Fiez s'appuie sur l'expression d'une opposition d'un grand nombre d'écomméens qui auraient signé une pétition de 170 noms ! Effectivement le GNSA nous a remis une pétition en main propre lorsque nous les avons reçus pour discuter le 13 mars dernier. Le score de la pétition est bien faible quand on considère que la mobilisation du GNSA à Ecommoy remonte à septembre 2024 et surtout vu la question posée : 

"Dans le cadre d'un projet de ludo-médiathèque à Ecommoy, notre souhait serait une préservation totale des deux sequoias restants et l'alignement d'arbres (tilleuls entre autres) présents sur le terrain, avec un engagement fort de leur protection lors des futurs travaux". 

Evidemment qu'on signe ça, présenté ainsi, quand on ne sait pas ce que le projet municipal implique...

Le plus embêtant pour Mme Fiez, c'est que la municipalité s'était préparée pour exposer au conseil municipal l'analyse de la pétition :


Pétition sequoias

75 signatures d'écomméens sur 5000 habitants ? Et encore... Mme Dominique V a signé deux fois avec deux adresses différentes (le lieu dit, puis l'adresse numérique). Jean-Pierre Guyot a signé deux fois. D'ailleurs notre JP a fait signer une vingtaine de membres de sa famille sur Ecommoy et Marigné-Laillé. Il n'est pas le seul activiste à avoir fait signer ses enfants, c'est de bonne guerre. Ces personnes imaginent-elles que les élus ne lisent pas les documents qu'on leur adresse ? Il faut croire, car nous avons aussi la signature d'un enfant de 4 ans, et même la signature d'au moins une personne inventée. Nous vous laissons apprécier :

On recherche Pasticia RICARD, 1 rue de la goute. Sa signature nous inquiète.

Enfin, tout ça pour dire qu'il n'y a pas de quoi impressionner les élus de la majorité. La majorité a d'ailleurs des remontées terrain très différentes. Lors de la réunion des commissions et des associations à la salle polyvalente le 17 mars, à laquelle étaient invités les propriétaires voisins immédiats du projet, les inquiétudes clairement exprimées ont été le manque de stationnements qui s'aggraverait dans la rue, et le cout d'entretien éventuel des sequoias. Parmi les 40 personnes présentes, pas une seule n'a questionné les arguments de la mairie expliquant le choix d'abattre deux sequoias, tout en renonçant à abattre le calocèdre au prix de 5 places de parkings perdues.

Ce que les habitants comprennent très bien, Muriel Fiez et le GNSA ne le comprennent pas apparemment. La population locale est vieillissante et largement dépendante des automobiles. La commune a besoin d'activités en centre-ville et de stationnements, car elle se densifie. La ludo-médiathèque en aura besoin car elle sera lieu de travail de 5 employés, lieu de rencontre chaque semaine pour les personnes qui viendront au cinéma, à la ludothèque chargées de boites de jeux etc. La dépendance à l'automobile reste vraie en milieu rural, même si ça ne plait pas aux écolos radicaux. J'aime mieux écouter mes administrés que les sirènes opportunistes qui n'hésitent pas à voter contre les demandes de subventions de la commune formulées pour le projet. Le GNSA a écrit au Département pour nous saboter nos demandes de subventions.

Réunion du 17 mars 2025 avec les associations et riverains

Sébastien GOUHIER