mardi 4 mars 2014

Pays du Mans, Pole métropolitain, Transport périurbain = un train toutes les 30 mn à partir de 2017

L'avenir d'Ecommoy est indéniablement lié au développement du côté sud du chef-lieu de département. L'on ressent déjà depuis plusieurs années les effets positifs du développement de la zone du Cormier à Mulsanne Ruaudin (Antarès MMArena, Family etc) et de l'apparition du tramway. Mais, en étant bien situé sur la ligne SNCF Alençon Le Mans Tours, Ecommoy bénéficie d'un atout supplémentaire pour les années à venir, car :

le Pays du Mans progresse à grand pas vers un transport collectif périurbain par voie ferrée entre le Belinois et Le Mans.

Fin 2011, le Conseil régional des Pays de la Loire a lancé une étude sur l’optimisation des dessertes ferroviaires périurbaines au niveau de l’aire mancelle, répondant ainsi favorablement à la demande des élus du Pays du Mans. Les conclusions du projet, mené en lien avec le Conseil général, Le Mans Métropole et le Pays du Mans, ont été présentées au Comité syndical en mars 2013. Le bureau d’études EGIS Rail, missionné pour cette opération, a analysé différentes options possibles de développements ferroviaires. Au final, c’est un scénario ambitieux, validé par la Région, qui a été proposé pour déployer au mieux l’offre TER, à l’horizon 2017 après l’arrivée de la Ligne Grande Vitesse (LGV) en région mancelle.
• Deux nouvelles haltes ferroviaires (Moncé-en-Belin et un pôle d’échange multimodal au niveau du centre hospitalier du Mans) seront ainsi mises en place.
• En période de pointe, le cadencement s’élèverait à un train par demi-heure sur les lignes à fort potentiel en direction d’Ecommoy et de Connerré. Sur certains axes (par exemple Conlie-Connerré), la gare du Mans deviendrait une simple halte, ne rendant pas obligatoire le changement de train.
• L’amélioration devrait également être sensible en période creuse où le nombre d’ « allers-retours » quotidiens passerait de 5 à 9 aujourd’hui, à un minimum de 10 « allers-retours » par jour sur toutes les lignes.
Une concertation entre le Conseil régional et les différentes collectivités concernées va maintenant être engagée afin de définir les solutions techniques et les modalités de financement du projet global.

L’objectif n’est surtout pas d’empiéter sur les compétences des collectivités existantes, mais de coopérer au-delà des périmètres administratifs pour répondre aux besoins d’habitants partageant les mêmes préoccupations. Dans cette perspective, nous sommes prêts à avancer sur deux enjeux qui concernent à la fois le Pays du Mans et les intercommunalités alentour : la santé et les transports En premier lieu, je veux rappeler que le pôle métropolitain bénéficiera de crédits fléchés, nous assurant des moyens supplémentaires pour mener à bien nos projets. L’un des objectifs de cette nouvelle coopération est de développer l’offre de transport à l’échelle d’un bassin de vie et d’emploi. Nous pourrons, par exemple, mettre en place une billetique commune aux différents modes de transport collectif. Bien évidemment, ce projet ne pourra aboutir sans l’appui du Conseil général qui demeure l’Autorité Organisatrice de Transport (AOT). Dans ce cadre, la décision du Préfet, qui vient d’accorder au Pays du Mans le statut d’organisme de coordination des AOT, va dans le bon sens. Elle nous donne les moyens juridiques et politiques de concrétiser nos projets
L'organisation du Pays du Mans intègre, depuis le 11 juillet 2013, un collège chargé spécifiquement de la coordination des transports. Celui-ci est composé exclusivement de membres (au nombre de 11) représentant les AOT du territoire. Les autres compétences du Pays restent administrées par le Comité Syndical rassemblant les élus des collectivités adhérentes au Pays du Mans. Cependant, il est maintenant possible que dans les années à venir, selon les besoins, d’autres collèges thématiques soient mis en place
Quels champs de compétences sont gérés par le nouveau collège ?
• Coordination de l’offre de service en matière de transports ;
• Mise en place d’un système d’information à l’attention de tous
les usagers des transports, y compris sur les liaisons régionales ;
• Recherche d’une tarification coordonnée avec création de titres
de transport uniques ou unifiés.


CONCLUSIONS :

Moncé-en-Belin aura sa gare, ce qui ne se justifie qu'en compensation d'une offre beaucoup plus importante pour les habitants de Ecommoy et de St-Gervais-Laigné.
Non seulement Ecommoy proposera des emplois sur place grâce aux zones d'activités proches de l'autoroute, mais en outre une grande majorité d'actifs pourront se rendre à coût réduit à leur travail sur la métropole (prise en charge du transport collectif par l'employeur).
 
 
 
Témoignage : “Clients du train sachez que la liste Unis pour Ecommoy défend la réalisation d’une liaison périurbaine à partir de 2017 dans le cadre du Pays du Mans avec un point de départ aménagé à Ecommoy, cela facilitera les déplacements entre Le Mans et Ecommoy et œuvrera pour l’amélioration du bilan carbone de notre commune."

Bernard BEIGNION, expert en matériel roulant ferroviaire.