Petite explication de texte pour
quelques personnes qui n'attendent pas de
comprendre ce que relatent les articles de presse pour dire n'importe quoi à propos de mon action en faveur de
l'emploi à Ecommoy.
Cette fois, le projet d'acquisition d'une partie du
site de l'ex usine Belipa donne encore lieu à polémique
dans la bouche de personnes prétendant agir pour
Ecommoy, mais se trouvant en réalité en conflit d'intérêts.
De quoi s'agit-il ? Une moitié
du site de Belipa est déjà reprise de fait par un
acheteur (JB Sol Transport), qui s'est manifesté pendant la
procédure d'adjudication. Il emporte la partie sud disons,
comportant l'ancien parc à bois, environ 7 hectares non bâtis,
et plusieurs bâtiments environ 1,3 hectares couverts.
Il reste le plus intéressant en
terme de potentiel adaptable à toute sorte d'activités:
les locaux administratifs en entrée d'usine (environ 700 m²
utilisables), un garage de 700m², et deux bâtiments (l'un
d'environ 11 000m² et l'autre de 14 000 m²).
Rappelant la volonté des élus
d'agir pour l'emploi, éventuellement par le biais de
préemptions, nous avons veillé à ce que la
division du site en deux à la demande de JB Sol ne compromette
pas les accès aux bâtiments restants, en particulier
pour des poids lourds. Il advient en effet qu'une entreprise
intéressante a frappé à notre porte.
Cette entreprise, Charpente cénomane,
basée à Requeil, souhaite saisir une opportunité
de trouver un espace couvert suffisamment dimensionné pour
répondre à ses perspectives d'accroissement d'activités
dans les années à venir.
Ses paramètres sont les suivants
: les années de crise obligent à réaliser des
investissements prudents au meilleur rapport cout/résultat.
C'est maintenant qu'il lui faut un site beaucoup plus grand et
mieux agencé, et aussi se rapprocher des axes routiers
porteurs. (si les élus du secteur de Pontvallain défendaient
l'élargissement de la route qui conduit à l'A28, leurs
zones seraient plus attractives ?)
La situation à Requeil est la
suivante. Le local principal est propriété de
l'entreprise (500 m²). L'entreprise, créée en
1995, marchait tellement bien pendant ses 10 premières années,
qu'elle a dû louer un bâtiment supplémentaire de
1000 m², mais situé à 400 m du premier et séparé
par une route.
La nouvelle configuration a conforté
l'augmentation du chiffre d'affaires et du personnel, mais la
rentabilité n'a pas été immédiatement au
rendez-vous, ce qui a conduit à un redressement judiciaire
depuis 2005 avec un plan de remboursement se terminant en 2015.
On peut dire que le succès
couronne les efforts de Charpente Cenomane aujourd'hui. Depuis 2005,
le chiffre d'affaires augmente de 10 à 20% par an, et les
recrutements se font régulièrement au rythme de 2 à
3 personnes chaque année. En 2010, l'entreprise modernise ses
machines avec un investissement de 1 million d'euros. Mais les locaux
sont devenus un frein à tout gain de productivité
correspondant à la qualité des machines et des hommes.
Il est impossible d'organiser une ligne
de production rationnelle. Le stockage des matières premières
est soumis aux intempéries (dégradations et pertes). Il
faut beaucoup de manutentions pour parvenir à produire.
Obligation de fonctionner en 2x8 avec seulement un poste de
fabrication d'ossature pour 30 000 m² de murs produits/an.
Impossible de stocker les produits finis à l'abri avant
livraison.
L'éloignement entre les deux
bâtiments oblige à déplacer par la route toutes
les pièces taillées à la commande numérique
vers l'atelier d'assemblage d'ossature. Même le stockage de
matière première n'est pas possible sur la surface de
terrain, de sorte que près de la moitié est hors
limites de la propriété sur le domaine public de la
zone artisanale !
Concernant les bureaux agrandis en
2008, aucune embauche de nouveaux collaborateurs n'est rendue
possible faute de place, et les salles de repas et vestiaires sont
largement sous-dimensionnés pour les 50 salariés
actuels.
Le déménagement vers
Ecommoy permettra le déchargement et le stockage à
l'abri. Il y aura beaucoup moins de pertes, et les produits finis
seront meilleurs. Il sera possible de mettre en place une ligne de
fabrication de panneaux d'ossatures optimisée en réduisant
les manutentions au maximum (importants gains de productivité,
les 2x8 ne sont plus nécessaires).
L'entreprise annonce : « nous
créerons sans doute 15 à 20 emplois à l'horizon
des 5 prochaines années, et pourrons explorer de nouveaux
marchés ».
Bien, tout cela prendrait donc place
dans un des bâtiments parmi les quatre que la Communauté
de communes va acquérir. La maîtrise du devenir du site
par une prise de compétence du conseil communautaire va donc
générer l'arrivée d'une entreprise de 50
personnes qui a fait la preuve de sa capacité à
conquérir des marchés au niveau national, et qui a
embauché 48 personnes en 18 ans ! Bref, si je dis que cette
nouvelle phase de vie de l'entreprise peut créer des emplois,
ce n'est donc pas une vue de l'esprit !
Je n'ai jamais dit que Charpente
cénomane allait créer 50 emplois immédiatement à
Ecommoy. En revanche, lorsque j'affirme que l'achat de l'ensemble du
site de Belipa est important pour recréer de l'emploi,
d'ailleurs peut-être au final davantage que 50, ce n'est pas
une illusion. Sur les autres bâtiments du site, la CCOBB aura
toute compétence pour accompagner en revente ou location
d'autres projets créateurs d'emplois.
Si ce n'est pas notre Communauté
de communes qui « vend » son territoire avec
ses atouts, pour faire venir des entreprises là où il y
a des locaux, personne ne va le faire à notre place. Surtout
s'il y a des gens à Ecommoy qui font tout pour faire capoter
les projets des élus en place parce qu'ils n'arrangent pas
leurs affaires politiques. Avoir des allégeances politiques ne
dispense pas de faire fonctionner son cerveau. Comme disait Coluche
dans le maître d'école : « être
syndiqué ça ne dispense pas d'être intelligent ».
Que les gens qui se demandent pourquoi
Muriel Fiez est-elle spontanément contre l'arrivée de
charpente cénomane méditent ceci : bien qu'elle fasse
mine de mal comprendre les articles de presse, cette fois elle semble
assez informée de certains détails...Serait-ce son actuel compagnon qui
dirige le syndicat de développement économique du sud
sarthe (SDESS), dont bénéficie la communauté de
Pontvallain, qui lui inspire tout ce fiel ? Il est vrai que le SDESS
patine dans ses projets économiques. Il est tellement occupé
à écrire la plupart des textes signés Muriel
Fiez, en plus des siens propres, pour doublonner l'effet critique
contre les projets de la commune d'Ecommoy... Il n'a pas
réussi à faire sortir JB Sol transport de la CCOBB, et
là il n'arrive pas à retenir Charpente Cenomane.
Ecommoy constitue décidément une épine pour ces
personnes qui travaillent dans l'ombre de Béatrice Pavy, ex députée, présidente du SDESS et mentor de Mme Fiez en politique depuis
qu'elle avait misé sur elle pour être sa directrice de
campagne aux dernières législatives.
Moi en tout cas, je sais pour qui je
travaille : pour tous les écomméens, quelles que soient
leurs opinions politiques...
1 commentaire:
je voudrai au delà de toute polémique souligner le paragrahe 7 (entre parenthèses).
C'est le vrai sujet. Depuis 25 ou 30 ans ,certains d'entre nous avions pensé au cours des contrats régionaux de développement en vigueur à l'époque ,à un regroupement des cantons "en pied de marmite",ECOMMOY MAYET ET PONTVALLAIN;
Quel magnifique territoire cela deviendrait en terme de voierie, de bassin de vie, de bassin d'emploi,de diversité sociétale,coupant de ce fait géographique le cordon ombilical avec le Mans le plus possible,si on réunissait les communautés de commune§ DE l'EX RN23à l'ex RN 138? Comme un coin enfoncé dans le sud du MANS;! mon rêve de toujours! Cela aurait résolu les problèmes décrits ici et décriés là.Nous ne serions pas en train de nous chamailler, car tous dans la même EPCI.
La route de la FAIGNE serait élargie,la traversée des bourgs du bélinois sécurisée, et tout deviendrait possible en terme d'urbanisation idéale dans les 3 bourgs.
Est-il trop tard pour l'étudier ou trop utopique ? En tout cas,j'avoue que ces parenthèses, au moins, m'ont beaucoup plu)
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