lundi 3 juin 2013

ZAC Loirécopark : le dossier maudit ? se demande le Petit Courrier

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http://www.lecourrier-lecho.fr/2013/02/07/vallee-du-loir-loirecopark-lannee-de-la-commercialisation/

ÉCONOMIE • La direction du syndicat économique du sud Sarthe (SDESS) a présenté le bilan de l'année 2012 au moment où certains élus se posent des questions.
Publication : 07/02/2013 à 17:01Le syndicat économique du sud Sarthe (SDESS) a présenté aux élus, le bilan de l’année 2012. Pour l’essentiel, il a été question de Loirécopark dont la première tranche a été inaugurée il y a quelques mois.Si en 5 années, la transformation d’une friche militaire en parcelles commercialisables a été exemplaire du point de vue environnemental, et Emmanuel Ferraro, qui dirige le SDESS, s’est employé à le démontrer, c’est surtout ce qui reste à faire qui inquiète les élus communautaires, dont certains n’ont pas hésité à faire part de leur pessimisme avant la réunion. Concrètement aujourd’hui 123 ha ont été aménagés, dont 80 ha, en surface cessible utile. Le reste est composé d’espaces publics naturels. « Nous avons reçu 11 prospects. Pour l’instant on est plutôt sur des projets à moyens termes dont certains très intéressants pour des surfaces de 2 ou 3 ha. Le plus gros porte sur 8 ha avec une option pour de la cogénération sur 14 ha attenants », indique Emmanuel Ferraro. Lui, comme sa présidente Béatrice Pavy ne l’ont pas caché. 2013 sera une année cruciale. Celle de la commercialisation. « C’était difficile avant de vendre un produit qui n’était pas terminé. On va s’investir à fond dans le volet de la commercialisation», affirme Emmanuel Ferraro. Béatrice Pavy a fait savoir que pour le moment l’encours de la dette s’élevait environ à 7 millions d’euros et qu’aucun nouvel emprunt ne serait contracté, tant que des rentrées d’argent n’auraient pas eu lieu.DéceptionsDu côté des déceptions, on citera, le projet photovoltaïque qui est pour le moment gelé. La Zac de Montabon où les services de l’État ont rejeté le dernier projet en raison d’un problème d’emprise foncière agricole. Des 49 ha originels, ne subsistent aujourd’hui que 6 ha. « C’est trop peu pour un tel investissement. Il en faut au moins 15 ». Lisez la suite dans le journal du 8 février 2013.



http://www.lecourrier-lecho.fr/2013/04/10/zac-loirecopark-iii-le-dossier-maudit/

« Concernant la zone d’activité de Montabon, il nous a semblé nécessaire, après les divers rebondissements qu’a connu le projet, de faire le point sur la situation », indiquait il y a quelques jours, Béatrice Pavy-Morançais qui préside le syndicat de développement économique du sud Sarthe (SDESS).
Pas de réserves foncières

La ZAC qui devrait déjà exister à la sortie de l’autoroute à Montabon est devenue un véritable serpent de mer : résumé d’un dossier maudit que la conseillère générale n’a pas « l’intention d’abandonner ».
Lors de la création de la communauté de communes dans le milieu des années 90, le projet de ZAC de Montabon existait déjà. On attendait alors l’autoroute depuis longtemps, elle finira par arriver. « À l’époque, bien que les communes aient dû faire un remembrement, en raison du passage de l’autoroute, aucunes réserves foncières n’avaient été prévues pour la ZAC », indique Emmanuel Ferraro, le directeur du SDESS qui a repris le dossier en 2008 à la création du syndicat. « C’est vrai qu’on ne l’avait pas fait », reconnaît Claude Charbonneau, le maire de Montabon.
En 2008, le projet intègre celui, plus vaste, du Loirécopark, devenant de fait Loirécopark III, une zone qui devait alors s’étendre sur 49 ha. Les premières études sont lancées, dont une, géotechnique, qui fait rapidement apparaître que le projet initial est irréalisable en raison de marnières sur la majeure partie du site. À la lumière de nouvelles études géotechniques commandées par le SDESS, un secteur situé juste au sud de la première zone semble plus propice à l’installation d’une zone d’activité. Le nouveau périmètre fait 23 ha et toutes les études sont alors menées (loi sur l’eau, étude d’impact, compatibilité avec le plan local d’urbanisme, enquête parcellaire et demande de déclaration d’utilité publique) pour un montant avoisinant les 60 000 €.
3 avis négatifs

Problème : la chambre d’agriculture et les services de l’État ont récemment délivré trois avis négatifs. 1 – le projet consomme trop de terres classées en zone agricole, 2 – la situation en coteaux fait tiquer la protection des paysages de la vallée du Loir et 3 – l’institut national des appellations d’origine (INAO) voit d’un mauvais œil l’empiétement sur une petite parcelle non plantée de vignes mais classée en AOC coteaux du Loir.
« On a, malgré, tout décidé de conserver un projet d’envergure », des 49 ha initiaux, seuls subsistent 6 ha, situés au nord-est de l’échangeur. Le propriétaire du terrain situé au sud ouest est prêt à le céder, avec les délaissés autoroutiers qui le bordent, cela porte à 15 ha en tout dont 12 seraient cessibles, la zone que souhaitent redessiner les élus et le SDESS.
L’État doit encore rendre un arbitrage, le ministère des transports doit donner son aval, les négociations sont en cours, on en aura le verdict au mois de mai 2013.
Il fauda alors relancer toutes les études (ce n’est pas sur cette parcelle pourtant à deux pas qu’ont porté les premières !), soit plus ou moins 2 ans de procédures. Cela porterait l’arrêté de déclaration d’utilité publique à janvier 2015. Ensuite si la maîtrise foncière est totale, la réception des travaux aurait lieu en décembre 2015. « S’il faut lancer une procédure d’expropriation, cela repousserait la réception des travaux à octobre 2016 », conclut Béatrice Pavy-Morançais.

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