samedi 9 janvier 2010

Perspectives financières en ce début 2010

Point sur les finances

En 2009, nous avons mené une campagne de ventes de biens communaux, 3 terrains pour des jeunes ménages, une maison sans utilité pour nous, et l'ancienne usine à gaz qui a permis à un écomméen de rapatrier son entreprise depuis la région parisienne alors qu'il cherchait un local à sa convenance depuis plus de 6 ans. Au total, par ces ventes nous avons fait entrer 300.000 euros dans les caisses.
Nous avons encore réduit les dépenses de fonctionnement, et augmenté les recettes. Ainsi donc, nous avons réalisé tous les investissements 2009 sans nouveaux emprunts, et nous avons confirmé la neutralisation du déficit qui s'était installé. Nos investissements 2009 nous ont donné le droit à percevoir désormais le FCTVA à N+1 au lieu de N+2. (100 000 euros de recettes en plus en 2009)
Nous avons investi en 2009, 1,700 Millions d’euros sans emprunter, grâce au solde positif du fonctionnement 2008, et nous avons encore dégagé un résultat positif sur le fonctionnement 2009 de plusieurs dizaines de milliers d’euros qui serviront aux investissements 2010.

Nous prévoyons toucher aussi les recettes pour les constructions nouvelles dans la zone du Soleil et dans celle des Truberdières. Songez qu'il y aura d'ici un ou deux ans 40 nouveaux bâtiments là bas, un véritable village économique, = diverses taxes à la construction puis le foncier bâti), et dans la continuité on peut l'espérer rapidement au Cruchet. Le projet de résidence service pour les séniors à l’hippodrome devrait pouvoir démarrer en 2010, il a pris du retard en raison d’une refonte architecturale du projet. En anticipant aussi sur ces éléments, nous avons décidé de regarder vers l'avant et nous continuerons. Comme on dit, gouverner c'est prévoir.

Comme on peut le constater, l'amélioration de notre situation financière n'est pas due au hasard, et les nouvelles ambitions affichées tiennent compte des bonnes perspectives de développement.
Au moment de la crise, nous n'avons pas dit que la situation était désastreuse, nous avons dit qu'elle était dangereuse et préoccupante. Un endettement mal planifié avec concentration de remboursements au pire moment de la crise des subprimes avec des répercussions sur les taux variables. Il y avait de quoi être inquiets en 2008. Nous savions que 2009 serait le pic des remboursements de la dette, mais nous avons toujours cru dans les atouts de notre ville, et nous savions, comme Mme Flandrin l'avait dit, que les choses s'arrangeraient en marquant une pause de deux ans dans les emprunts, en réduisant les coûts de fonctionnement, en resserrant des boulons à certains endroits.

Réduire les coûts de fonctionnement, afin de pouvoir investir pour notre avenir.
Nous avons réduit les coûts de fonctionnement de 3% en 2008, nous n'avons pas encore tous les calculs pour 2009, mais je pense que nous avons fait aussi bien qu'en 2008. Je crois aussi que nous avons montré notre détermination à maîtriser quelques rares mais fâcheux problèmes de management...
Mais ce sera probablement la dernière année de baisse pour le fonctionnement des dépenses courantes car nous serons rattrapés par le phénomène général qui touche toutes les communes, de surcharge de l'activité municipale du fait du rétrécissement de l'Etat. Un exemple douloureux nous a été donné cette année. Un écomméen qui était en contrat à mi-temps au collège payé par l'EN, et à mi temps dans nos écoles pour l'informatique, a vu son contrat de l'EN non reconduit. Les parents des élèves et les enseignants, ont exigé que la mairie créé un temps plein pour l'agent de sorte à être certain qu'il resterait dans les écoles et n'irait pas chercher du travail ailleurs.

Il nous reste aujourd'hui un emprunt toxique en francs suisses, potentiellement handicapant, en fonction des évolutions qu'il faut suivre. C'est le Trésor public qui a attiré notre attention sur ce problème, ce n'est pas un désastre, c'est un risque.


J'avais prévu de m'offusquer longuement concernant le mauvais montage de la taxe carbone. Mais la taxe carbone a été carbonisée par le Conseil constitutionnel.
Alors qu’il est prévu d’attribuer une compensation aux ménages pour annuler sur le budget familial l'impact de la taxe carbone, il n’est pas prévu de compenser les communes qui devront donc payer plus cher leur énergie. Les collectivités locales paieront la taxe carbone en tant que gestionnaire de nombreux bâtiments. À 4,11 euros l'hectolitre de carburant et environ 4 à 5 euros l'hectolitre pour le fioul et le gaz, cela couterait à Ecommoy environ 15.000 euros par an ! Heureusement, Monsieur le Premier ministre a annoncé, la mise en place d’un fonds, géré par l’ADEME, destiné à financer les investissements des collectivités territoriales en matière d’économie d’énergie et d’énergies renouvelables. Ceci nous aidera sans doute à faire des projets en ce sens dans les années à venir, pour couvrir certains de nos bâtiments communaux avec des panneaux photovoltaïques par exemple, ou pour nous chauffer au bois.
Mais les communes ne sont pas les seules à avoir compris que cet impôt était injustement organisé. Le Conseil des sages de la République a vu l'injustice du système.
Ainsi étaient totalement exonérées de contribution carbone les émissions des sites industriels les plus polluants, les émissions du transport aérien et celles du transport public routier de voyageurs.Le Conseil Constitutionnel nous a donc donné un sursis de plusieurs mois en censurant cette loi, dont les effets seraient, semble-t-il, repoussés à juillet.

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