Rachel Beucher tente enfin une réponse aux éléments de critique et d'alerte que nous avons révélés au cours des semaines électorales. Elle "s'explique" dit la presse. Par contre, elle ne dit pas qu'elle demande l'annulation des élections au prétexte que notre "propagande" a influencé les Ecomméens.
Le résultat a été très net, et pourtant force est de constater que quelques jours après le scrutin, R. Beucher a adressé au Tribunal administratif de Nantes une demande afin d'obtenir l'annulation des élections municipales. C'est donc un procès qui s'est ouvert, nous occasionnant encore perte d'énergie et d'argent inutiles pendant plusieurs mois.
Nos publications ont été certes polémiques, mais c'est parce que la campagne a été orientée en ce sens par nos adversaires. La "gentille" Rachel Beucher ne dit pas tout. D'ailleurs, elle a effacé son blog au moment de saisir le Tribunal. Comme c'est dommage...
Alors ces fameux blogs, justement parlons-en !
Rachel Beucher nous accuse d'avoir été injurieux avec elle. Elle n'a pas aimé le billet intitulé « Une poule à Paulo caquette », un trait d’humour consécutif à la tenue du spectacle de l’humoriste Paulo, à la salle des fêtes d’Ecommoy le 19 octobre 2013. En réalité Rachel Beucher a utilisé cet article pour porter une plainte nominative à l’encontre de son adversaire, Sébastien Gouhier, en réplique parce qu’elle était elle-même mise en cause pour diffamation.
En effet, j’ai été contraint de déposer une plainte contre X pour « diffamation envers un fonctionnaire, un dépositaire de l’autorité publique ou un citoyen chargé d’un service public par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique », le 29 janvier 2014.
Rachel Beucher avait reproduit le 24 janvier 2014 sur son blog un texte rédigé par un ou des membres d’une association de propriétaires Ecomméens concernés par un périmètre d’étude de création de ZAC d’habitation, alors que d’autres opposants à la municipalité sortante ont refusé de publier ce texte injurieux. Ce document affirmait que le maire d’Ecommoy était « affranchi de toute morale » et un homme « sans honneur », ayant une «attitude immorale » s’apprêtant à « exproprier » des riverains dès 2014. Le texte contenait des menaces contre les conseillers municipaux de la majorité proclamés « malhonnêtes ». Le document reprenait les éléments de polémique que l’on a vu apparaître en France ces derniers mois dans plusieurs villes, obligeant des maires à réagir, car ils étaient accusés de vouloir urbaniser et bétonner pour faire venir des populations de grandes métropoles trop concentrées dans des zones urbaines à problèmes.
Rachel Beucher savait, comme attaché territorial au courant des procédures et de l’urbanisme, que toutes ces allégations n’étaient pas crédibles, et étaient injurieuses. Mais elle a volontairement reproduit in extenso et sans aucune précaution le texte infamant pour nuire à notre équipe municipale. Suite au dépôt de ma plainte, elle a effacé l’article de son blog, et a évoqué l’histoire de la poule pour détourner l’attention des enquêteurs (pv de l’audition de Mme Beucher en gendarmerie fournie par elle-même au Tribunal).
Pour ma part, j’ai choisi délibérément de ne pas révéler au public ou à la presse cet épisode de la campagne (février 2014) afin qu’elle ne prenne pas une tournure excessivement agressive dans notre commune de taille humaine (4700 habitants).
Nous aurions pu en rester là après cette mauvaise campagne de R. Beucher, son mauvais score, mais non, il lui fallait ensuite faire un mauvais procès.
Sébastien Gouhier.
