La route des Guérinières a connu une intensification importante de sa circulation depuis déjà plus de 15 ans, car de nombreuses constructions de maisons neuves ont été autorisées sur cet axe pourtant éloigné de la ville, et même séparé d'elle par une route départementale (Ecommoy-Mayet).
Les habitants de ce secteur ressentent fortement la dangerosité de la route depuis quelques temps car certains écervelés s'y croient comme sur la ligne droite des Hunaudières (non respect des stops, téléphone à l'oreille etc).
La municipalité actuelle a donc bien conscience de la nécessité d'aménager cette route. Seulement voilà, des travaux doivent encore être effectués dans le même secteur avant de réaliser un projet finalisé.
Deux lotissements supplémentaires importants sont prévus donnant sur la route (La Deillerie, et Barillet). Ces deux projets totalement privés ont pris du retard à cause de la crise de l'immobilier démarrée en 2008. A présent, la mairie sait comment ses lotissements vont déboucher sur la route, et les ouvrages qu'il faut réaliser aux abords (bassin de rétention, éclairage public). Mais cette connaissance est assez récente.
D'autres travaux décisifs sont à prendre en compte. En effet, ERDF a prévu de faire passer une ligne électrique enterrée de renforcement entre MAYET et ECOMMOY par cette route. Cela fait plus de deux ans que la mairie attend que ERDF casse la route, afin de pouvoir programmer son propre projet d'aménagement. Il serait absurde de devoir casser la rue toute neuve pour la refaire ensuite...
Mais les choses bougent. La municipalité d'Ecommoy a voté dans son budget 2014 le financement de l'étude de carrefour à faire pour une nouvelle configuration route de Mayet/route des Guérinières (un tourne à gauche et une correction d'angle de carrefour) : coût des travaux 200 000 euros (et non pas 65 000 euros comme a pu le dire une candidate aux municipales pourtant soi-disant assistée par des experts...). Ce carrefour sera réalisé à partir de 2015, mais financé par la commune, ce qui n'était pas le scénario prévu il y a plusieurs années (la route est départementale mais le Département ne veut pas prendre en charge).
En parallèle, il y a la fin de la piste cyclable partie de l'Allée de Fontenailles, qui va se terminer en 2014, arrivant aux Guérinières par le chemin du Verger.
Après 2015, la route des Guérinières pourra être aménagée avec les éléments de sécurité attendus par les habitants, pour un coût très important au final, qu'il n'aurait pas été besoin de supporter si les maisons avaient été construites plus près du centre ville.
La rue de la Christophlère, de son côté, a très longtemps été un simple chemin, même pas une route. D'ailleurs, un panneau indique encore "chemin". Des maisons ont commencé à fleurir de part et d'autres de ce chemin à partir des années 1990, et surtout 2000. Non loin, sur le chemin des Vaugeons, entre 2002 et 2014, trois lotissements sont sortis de terre. Or, nous avons en bas de la Christophlère désormais le point bas de plusieurs dizaines d'hectares de terres, dont une partie est imperméabilisée par les constructions.
C'est pourquoi, bien que les travaux d'aménagement soient prévus depuis l'année 2006, la loi sur l'eau votée cette même année a passablement compliqué le dossier sur le plan administratif. Il a fallu monter un projet de demande d'autorisation loi sur l'eau, et prévoir la réalisation d'un long réseau pluvial et d'un bassin de rétention énorme. L'Etat a mis quatre ans à donner son feu vert ! Le pluvial a donc été réalisé avec beaucoup de retard.
Puis, ce sont les travaux d'enfouissement de réseaux aériens qui eux aussi étaient prévus de longue date, qui ont enfin pu démarré, avec la pose de nouveaux luminaires, rue Moulière, rue du Jouberdier et rue de la Christophlère. C'est le Conseil Général qui possède la compétence et décide du phasage de ces travaux, la commune finançant sa part. 181 000 euros pour les enfouissements ont été versés par la commune pour les travaux réalisés en 2013.
C'est donc seulement en 2014, après beaucoup d'attente, que les habitants vont avoir leur rue réalisée en neuf, avec des bordures de trottoirs qui vont canaliser les eaux. Le coût projeté est de 350 000 euros en 2014, et il restera quelques finitions en 2015 (éclairage public).
Au total, pour l'urbanisation d'une seule route, avec 1 ou 2 maisons individuelles de chaque côté de la rue, que ce soit aux Guérinières ou à la Christophlère, la commune doit dépenser 1 million d'euros, presque autant que pour une Maison médicale... Cela devrait faire réfléchir les auteurs des plans d'urbanisme.
