vendredi 24 janvier 2014

Des promesses qu'elles ne tiendraient pas, acte 1 la voirie


Face à un bilan de mandat de l'équipe sortante positif (nombreuses réalisations innovantes, pas d'augmentation des impôts, réduction de la dette etc), les listes adverses tentent à présent d'expliquer que tout ça a été possible par des économies sur la voirie. C'est bien essayé, mais il va falloir trouver mieux.



Promettre qu'il est possible de faire mieux dans ce domaine, suppose automatiquement une explosion des dépenses, car elles sont en réalité déjà d'un niveau très correct. Cela serait aussi remettre en cause les nouvelles pratiques qui sont bénéfiques pour l'environnement. Cela relève donc de promesses non tenables.

Démonstration, tout d'abord les chiffres, ensuite les techniques et méthodes d'entretien de la voirie

Les dépenses de réparation de voirie ont augmenté progressivement durant le mandat.

Elles ont dépassé largement la moyenne du mandat antérieur. De 21 000 euros en 2008 à 157 000 euros en 2013. En clair, la commune a acheté davantage de matériaux pour les répandre sur les routes et les chemins, davantage de panneaux de signalisation aussi. En moyenne 66 000 euros par an, alors que par exemple lors de la dernière année du mandat précédant les élections de 2008, la dépense était de 10 000 euros.
Mais il est vrai qu'à cette période (2007) les agents des services techniques n'avaient déjà plus beaucoup de rapports avec les élus en place depuis un moment, livrés à eux mêmes, avec un chef des services techniques connu pour son enthousiasme à rechercher le travail... Les agents n'avaient plus vu un élu aux ateliers municipaux depuis deux ans lorsque nous avons été élus.

Il est vrai que la montée en puissance de l'entretien de la voirie a été rendue aussi possible par l'apparition d'un nouveau procédé proposé par une entreprise privée que nous faisons largement travailler depuis 2011.

Le procédé GREMAIR, une durée de vie prouvée d'au moins 4 ans

Le contrat avec Gremair ne s’est pas substitué aux dépenses qui "durent 20 ans", contrairement à ce qu'affirment nos détracteurs. Les dépenses de voirie qui dureraient 20 ans seraient plutôt des dépenses d'investissement que de fonctionnement. Sur l'investissement, il y a eu 199 000 euros consacrés en moyenne chaque année à la voirie durant le mandat, preuve que ce qui a été dépensé en fonctionnement de voirie ne l'a pas été au détriment des investissements.

Gremair donc, remplace nos dépenses de fonctionnement. Cela nous évite de faire nous mêmes des rebouchages qui dans certaines situations ne tiennent pas. C'est un excellent procédé utilisé par beaucoup de départements français depuis qu'il est apparu récemment. Sa durée de vie à présent vérifiée est d'environ 4 ans pour de la réparation.

Midi Libre
30/08/2011, 06 h 00
L'entretien de la voirie pose de plus en plus de problèmes aux communes. Lundi 22 août, un nouveau procédé mis en place par la société toulousaine Mallet-Gremair a été testé par la municipalité. Un seul camion au devant duquel est fixé un bras robotisé et équipé d'une benne à gravillon, d'une cuve à goudron et d'un compresseur est nécessaire pour mener à bien l'opération. De la cabine, le chauffeur manipule le bras articulé qui balaie la route pour nettoyer et combler les affaissements. L'air comprimé lui permet d'abord, de dégager les ornières et de les débarrasser des gravillons. Dans un deuxième temps, il envoie un voile d'émulsion par pression pour fixer le granulat mélangé au goudron avant de clôturer le travail par la dépose d'un gravier sec.

La Montagne
«Un trou dans la chaussée, c'est comme dans une dent. Si on répare sans creuser, sans nettoyer, ça va s'infecter et le pansement ne tiendra pas. En revanche, si on nettoie bien et largement autour, le plombage tiendra. »
Yannick Pouyadoux a la métaphore dentaire pour expliquer les avantages du système de réfection de chaussée dont la société qu'il représente en tant que commercial, Gremair, fait la démonstration à la Ville cette semaine avenues des Pupilles, des Volontaires et des Prades.
Il s'agit d'un camion-usine qui, en une seule fois, colmate avec des gravillons les déformations de chaussées grâce à un procédé de projection. D'abord d'air pour nettoyer le trou de ses impuretés ; puis d'un produit qui permettra aux matériaux de mieux adhérer (une sorte de colle appelée émulsion) ; ensuite de matériaux enrobés (granulats malaxés avec du bitume) ; enfin de matériaux secs (gravillons) pour une meilleure finition. Le tout avec un bras articulé couplé à une lance (dans laquelle se fait le mélange bitume-gravillons) derrière un camion-usine. Une sorte de dentiste de la route, quoi !
L'avantage de cette technique de projection, née en Nouvelle-Zélande en 1988 et introduite en France par Gremair en 1998, est de traiter durablement une voirie abîmée en attendant sa réfection complète, souligne Michel Leron, adjoint délégué à l'espace urbain. « Ça allonge la durée de vie d'une voie pour attendre un renforcement de chaussée plus conséquent », confirme Yannick Pouyadoux.
La municipalité y voit l'avantage d'un traitement préventif avant l'hiver, et curatif après.
Réalisée dans des conditions normales, la réfection supporte la circulation moins d'une demi-heure après les travaux. « Et plus ça roule, mieux c'est, affirme Yannick Pouyadoux. Ça met les plaques en forme ».
La société, qui a fait un premier test (et sa promotion) jeudi sur les allées Pompidou, malgré une météo loin d'être optimale, vante également le côté écolo du procédé. « La démarche correspond aussi à l'Agenda 21 de la Ville, analyse Pierre Montil. Il permet des économies de bitume, il réduit la pollution puisque seul un camion est nécessaire pour ce type de travaux ».



Le fauchage, des pratiques conformes aux contraintes actuelles de toutes les collectivités

Comme déjà expliqué il y a quelques semaines, l'interdiction d'utiliser les pesticides en France se précise, ultime délai 2020.
Mais le SAGE Loir, qui est actuellement approuvé par les 445 communes qui le composent, interdit toute utilisation de pesticide encore plus tôt que les lois générales récemment promulguées, donc à l'horizon 2016 !

Avec la réduction drastique des pesticides, il faut concentrer les équipes sur du travail mécanique, ce qui suppose de passer beaucoup plus de temps à l'entretien des zones urbaines, zones dans lesquelles il est souhaitable de ne pas trop se laisser envahir, chacun en conviendra.

Par conséquent, à moins d'embaucher "à tour de bras", il n'y a pas de marge de temps de travail pour passer plus de temps dans les chemins à faucher.

En outre, les fauchages trop fréquents sont néfastes à la préservation écologique, et sont de plus en plus abandonnés. Ils ont lieu désormais à hauteur de plantes beaucoup plus hautes.

Les départements ne pratiquent plus autant de fauchage qu'auparavant, pour toutes ces raisons.
Depuis 2011, le Département de la Sarthe a par exemple choisi de ne faire plus que deux passages au lieu de trois auparavant. En menant cette politique, la Sarthe est en parfaite harmonie avec les conseils du Grenelle de l'environnement de 2007.

Les contribuables n'ont pas d'autres choix que de s'y habituer, et leur porte-monnaie s'en porte mieux.



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