mardi 15 novembre 2011

le sursaut ou le naufrage ?

La grogne des élus locaux de France a abouti après les élections sénatoriales de septembre 2011, à ce que les préfectures acceptent de repousser sur l’essentiel de l’année 2012 les discussions d’adoption des Schémas départementaux de coopération intercommunale.
L’urgence qu’il y avait à se positionner il y a encore quelques semaines, n’existe donc plus désormais.
Malheureusement, j’ai le sentiment que certains élus s’engouffrent plus hâtivement qu’il n’est raisonnable dans la brèche ouverte par la réforme.
Moncé-en-belin dispose de l’essentiel des études que son conseil a demandé, mais n’a cependant pas encore organisé de débat public. Les attitudes observées font alors craindre que la décision ne se prenne pas en toute transparence et en toute lucidité.
Teloché qui était, selon les apparences, la dernière commune à se poser la question du départ, très peu avancée sur le sujet, au point qu’au Conseil communautaire de septembre, ses élus ne puissent (ou ne veuillent) argumenter quant à leur position, annonce pourtant une réunion publique ce vendredi 18 novembre et une décision de son conseil municipal dès le 30 novembre ! On peut se demander sur la base de quelles études sérieuses il pourra se prononcer, étant donné que le bureau d’étude n’a pas pu accéder à ce jour à toutes informations dont il avait besoin…
Dans ces conditions, je dis STOP ! On est en train de détricoter notre territoire historique
alors même que la réforme nous donnerait l’occasion au contraire de le consolider et de l’élargir par un rapprochement avec l’Est du Pays Manceau.
Se jeter dans les bras de la métropole mancelle pour un service de transport, c’est ignorer le fait que nous sommes déjà dans le Pays du Mans qui avance sur un projet de transport ville/campagne. C’est ignorer tout ce que le Pays du Mans est en train de mettre en place pour faire le lien entre les campagnes résidentielles et la ville laborieuse (SCOT, actions touristiques etc). De plus, c’est mettre en péril le rapprochement avec le Sud-Est qui est déjà bien délicat.
Pourquoi faire œuvre d’une telle impatience ? Existe –il des raisons que l’on ne nous avoue pas ?
J’appelle  les élus et les habitants du Belinois à un sursaut. Qu’ils regardent bien les atouts évidents de leur territoire et considèrent son identité rurale et environnementale.
Je serai vigilant sur cette question quitte même à dire des vérités qui dérangent, et je tiendrai à jour sur mon blog  la chronique de ce que je crois être une dérive, pour ne pas dire un véritable naufrage.

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