dimanche 9 janvier 2011

Situation financière d'Ecommoy : une dette assainie

Nous avons terminé 2010 en remplaçant la dette toxique par une dette saine. Pour rappel, en 2008, 3,8 M d'euros de dettes dont 80% chez Dexia.

La commune s'est laissée piéger il y a quelques années par des emprunts à taux variable structurés sans cap de sécurité. Parmi les emprunts, il y avait aussi un emprunt en franc suisse répertorié toxique.  (diaporama effet du suisse)
La vigilance était de mise, mais la négociation a été pendant deux ans trop difficile. Dexia ne proposait que des prêts structurés, et les pénalités de remboursements des prêts étaient trop importantes pour que ça en vaille vraiment la peine. L'urgence du refinancement était relative, puisque les index des taux redescendaient depuis 2009. Mais, signe que le marché regagnait en confiance, les taux commençaient à remonter au dernier trimestre 2010. Nous avons donc préféré refinancer urgemment notre dette, en payant les pénalités de 138 000 euros qui se sont trouvées incluses dans les nouveaux taux obtenus. C'est donc près de 2,2 millions d'euros à 3,85% et surtout le rachat du prêt en franc suisse grâce à un nouvel emprunt en euros taux fixe à 3,45%. Cette novation de la dette nous met à l'abri du risque pour 13 ans.

Après trois années sans aucun emprunt nouveau, les ratios budgétaires de la commune se sont nettement améliorés. Cela signifie que nous avons constitué une capacité d'investissement très correcte. Dans la mesure où nous savons que l'année 2011 sera une année de nombreux investissements, nous avons aussi saisi l'opportunité de souscrire à un plan de relance du BTP à taux fixe bonifié de 1,82%, pour démarrer l'année 2011 avec une trésorerie d'investissement saine tout à fait conséquente +428 000 euros.

Une bonne capacité d'investissement se dessine pour la commune, mais la prudence sur les économies de fonctionnement reste de mise au moins pour l'année 2011 en raison d'une incertitude sur les conséquences de nos investissements intercommunaux et sur l'avenir de notre endettement communautaire. La Communautés de communes de l'Orée de Bercé-Bélinois a en effet beaucoup investi en 2010 : 3 Millions d'euros empruntés pour la piscine, plus la ZAC des Truberdières entièrement terminée, la voirie pour l'aire d'accueil des gens du voyage etc.

La réforme territoriale nous plonge en effet dans l'interrogation.

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