samedi 27 avril 2024

Le bassin de vie d'Ecommoy a besoin d'investissements : l'Etat donne un coup de pouce décisif pour les petites entreprises

Comme chacun le comprendra, en milieu rural la question de l'existence de possibilités d'emplois pas trop loin  de son domicile est cruciale. En effet, un des maux de la société contemporaine est l'allongement des trajets domicile-travail. De ce point de vue, tout le monde ne peut pas bénéficier d'un RER, d'un métro ou de bus quotidiens et à toute heure. Pour atteindre la future décarbonation, selon les scenarios de l'ADEME, on doit s'orienter vers un rééquilibrage des circuits d'activités autour de bassins de vie de villes moyennes.

Ecommoy, petite ville reconnue comme axe important de développement doit alors être soutenue pour que les habitants des proches alentours y trouvent tout ce dont ils ont besoin sans avoir la nécessité de se rendre quotidiennement sur la métropole. N'étant pas située dans l'aire urbaine de Le Mans (22 km), notre commune aurait dû depuis longtemps être classée en "Zone de Revitalisation Rurale". A l'occasion d'une réforme de ce dispositif national, Ecommoy deviendra dans quelques semaines zone "France Ruralité Revitalisation" (FRR). Concrètement, des aides fiscales et sociales soutiennent la création ou la reprise d'entreprise.

L'entreprise exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale, employant moins de 11 salariés, pourra bénéficier :

-d'une exonération d'impôt sur les bénéfices (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés selon le régime d'imposition de votre entreprise),

-d'une exonération de contribution économique territoriale : contribution foncière des entreprises (CFE) et contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE),

-d’une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de taxe d'habitation sur les résidences secondaires,

-d'une exonération de cotisations patronales d'assurances sociales et d'allocations familiales.


L’exonération est totale les cinq premières années. Par la suite, l’exonération est partielle et dégressive pendant les trois années suivantes, soit :

75 % d’exonération sur les bénéfices réalisés la sixième année,

50 % la septième année,

25 % la huitième année.


De quoi se réjouir dans les colonnes du Petit Courrier de la Valée du Loir cette semaine, par exemple pour attirer des professionnels de santé ...




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