mercredi 21 novembre 2018

Dépots de plaintes contre la publication de Avenir Ecommoy Autrement par les associations écomméennes

Dans la presse locale de ce jour, on fait le constat navrant de ce que les FAKE NEWS sont devenues aussi un fléau local. On apprend que trois associations œuvrant dans la domaine caritatif à Ecommoy et dans le canton déposent plainte pour diffamation en raison des calomnies propagées par un bulletin politique distribué depuis quelques jours dans les boîtes aux lettres des écomméens.


Ces attaques, qui consistent à dire que les comptabilités de ces associations sont opaques et qu'elles ne fonctionnent pas régulièrement, sont graves car elles portent préjudice aux associations qui bénéficient de dons et d'aides en tout genre de la part de généreux habitants. A terme, ce sont donc les populations dans le besoin qui risquent de souffrir de la perte de confiance ainsi créée. C'est une honte quand on sait combien d'énergie les générations précédentes ont mis dans le développement de ces structures à Ecommoy depuis la crise économique des années 80.
 
Bien évidemment, à travers cela, le but est d'attaquer le maire que je suis, et c'est pourquoi je serai présent à la réunion publique organisée par les associations pour répondre aux calomnies, mercredi 28 novembre à 20 h à la mairie annexe.
 
En ce qui me concerne, je n’ai nulle intention de donner plus d’importance à ce qui est publié par ailleurs me visant directement. J'estime que cela relève de la bouffonnerie et ne mérite pas de faire citer devant le Tribunal correctionnel des chefs de diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public (art. 31 al. 1er Loi du 29 juillet 1881). Même si, les propos tenus par AEA ne sont pas que de simples jugements de valeur et portent atteinte à l’image de la mairie d’Ecommoy.
Ainsi, pour répondre aux élucubrations de M. Jacky Grassin et de ses amis, j’entends exercer mon droit de réponse par voie de presse et par voie légale, le présent communiqué devra être repris par AEA dans ses colonnes en vertu de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 :
 
Concernant l’edito et les permis de construire qui seraient ralentis ou facilités selon les cas ainsi que le déroulement de négociations pour des acquisitions de terrains auprès d’administrés :
Outre des incohérences dans les propos tenus qui parlent de compétences transférées mais de permis décidés par le maire, situation impossible s’il y avait transfert, je rappelle que les demandes d’autorisation passent à l’instruction selon le code de l’urbanisme entre les mains du service urbanisme de la mairie et surtout du service mutualisé du Syndicat Mixte du Pays du Mans qui est certes pointilleux. En tout état de cause, les pièces manquantes évoquées sont des pièces exigibles de par la loi, ce qui donne lieu à une « demande de pièce complémentaire » et non à un rejet des demandes.
Je suis par ailleurs sidéré par les propos concernant un administré « convoqué » et empêché de faire ses besoins dans le « cabinet du Maire ». Premièrement, la plupart des négociations pour des achats de terrains par la commune se font uniquement par des échanges de courriers sans rencontre. Deuxièmement, les rendez-vous pour les projets urbains sont toujours pris avec et en présence du Directeur Général des services municipaux, M. Huron chargé en outre de l’urbanisme, les portes du bureau du maire au RDC restant ouvertes pendant les rdv. Enfin, il n’existe pas de cabinet du maire à Ecommoy, la commune n’ayant pas les moyens d’embaucher du personnel politique en surplus des fonctionnaires municipaux.
Les propos litigieux ne sont pas présentés comme s’inscrivant dans un débat d’intérêt général en rapport avec des projets d’urbanisme ou d’aménagement mais sont de la pure allégation d’abus de pouvoir, dépourvus de base factuelle et uniquement motivés par la haine.
 
Concernant, l'utilisation des véhicules Mouv'nGo, il faut rappeler que les conditions d'utilisation ont été validées en conseil municipal, les mêmes que dans toutes les communes mettant en place ce service. Ces autos sont utilisées par les agents et les élus pour les besoins de déplacement de service lorsqu'elles ne sont pas louées par des particuliers. Bien souvent, les agents n'ont même pas le temps de les réserver. Ils se déplacent alors avec leur véhicule personnel, mais la mairie doit leur rembourser des frais de carburant. Quant à moi, le 18 juin je me suis rendu au Syndicat Mixte du Pays du Mans en conduisant un agent de la communauté de communes et la Présidente Nathalie Dupont pour une réunion de répartition de subventions régionales au profit de la CCOBB et de nos communes. Il me semble que dans les premières semaines de mise en place de ce service, le maire se devait de donner l'exemple et de faire de la PUB pour ce service payant d'autopartage électrique qui doit s'équilibrer le plus possible en recettes/dépenses. Mme Le Maire de Laigné a du apprécier la balade puisque sa commune s'est lancée elle aussi récemment dans la démarche Mouv'nGo...
 
Et enfin pour terminer, que répondre au sujet des élucubrations purement politiciennes sur la période des élections sénatoriales en 2015 ? "le maire a fait-ci, le maire a écrit ça" ? Comme à chaque fois, je ne peux que mettre au défi quiconque de prouver par des écrits tout ce qui relève du vent malveillant...

Sébastien Gouhier.

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