Perspectives 2018
- Disparition progressive de la taxe d’habitation.
A partir de 2018, de nombreux écomméens (83%) ne paieront
plus l’intégralité de la Taxe d'habitation. Ils recevront leur feuille
d’impôts locaux, avec le montant qu’ils devraient payer, mais l’Etat sera
indiqué comme le payeur à leur place auprès de la commune. 30% en 2018, puis
65% en 2019, puis 100% en 2020. C’est un mécanisme de dégrèvement obligatoire
pour l'Etat qui a été voté par le Parlement. Les communes sont donc assurées de
ne pas perdre. Mieux, elles peuvent encore augmenter les taux, en ce cas les
habitants dégrevés paieraient quelques euros représentants les augmentations,
car l’Etat ne veut pas encourager et ne peut pas supporter les augmentations
locales. Le problème est que cette réforme va donner à penser que les services
publics sont gratuits, elle va rompre le lien citoyen/collectivité. En outre,
comment accepter que 10% des habitants soient les seuls à payer cette
taxe ? Avisé, le Président de la République a promis que dans trois ans,
dans la loi de finances pour 2020, cette taxe sera remplacée par une autre,
plus juste que ne l’était la TH. Et qui nous garantira l’autonomie financière,
espérons-le.
- En ce début de 2018, la
dernière partie des travaux débutera avec la démolition des structures
anciennes côté allée de Fontenailles. A cet emplacement, on reconstruira en
plus grand, un hall d’entrée avec bar, des bureaux pour les associations, une
salle de réunion, la salle de musculation de 80m². L’ensemble sera terminé au début
de l’été. Ce sera le plus gros
investissement communal jamais réalisé depuis 30 ans.
-Après cela, nous nous concentrerons sur la voirie, à
partir de 2018. Le 25 janvier nous aurons une rencontre au Département avec les
communes de la CDC pour évoquer le problème de la sécurisation des routes dans
le Belinois avec les tronçons qui nous manquent. Nous ressentons comme un abandon la décision unilatérale et sans concertation prise par le
Département en 2008, de fermer la route de Pontvallain à la circulation des
poids lourds, alors qu’il y avait un projet précis et budgétisé pour un
élargissement de cet axe qui devait démarrer début 2009. Il nous faut une route d’Ouest en Est, pour connecter
les zones d’activités et l’autoroute. Ceci s’impose d’autant plus que l’on ne
peut plus nous dire que le problème sera réglé par la déviation d’Arnage-Moncé,
puisque celle-ci a été définitivement abandonnée.
Concernant notre voirie communale, nous commencerons par les rues du Jouberdier et Brangeon,
où nous rénovons tous les réseaux en même temps. Nous réaliserons l’aménagement
complet de la rue de la charité jusqu’au camping. Il faudra commencer à agir route du Mans, les études sont en cours. Nous terminerons les
trottoirs au droit de la rue de la Tombelle. Nous entamerons des réfections
route du Mans. Ensuite, nous nous attaquerons à l’aménagement de la route des
Guérinières, en commençant probablement par la partie la plus éloignée, afin de
ne pas gêner les travaux du tourne à gauche. Quand on aura fait cela, on aura
donné un aspect urbain à ce secteur, qui justifiera d’autres aménagements sur
la longue voie communale qui ramène vers Fontenailles. En fin d’année, il
faudra refaire la rue Albert Guillier, mais cela ne dépendra pas que de nous,
car à présent nous ne pouvons plus reculer et devront obtenir au préalable que
la CCOBB y réalise le réseau séparatif. Nous avions eu l'occasion de le faire il y a quelques années, mais cela n'a pas été fait.
-Début du déploiement de la télémédecine grâce au Pôle métropolitain.
Depuis plus de 10 ans, les
collectivités se déhanchent, font la danse du ventre pour attirer des médecins,
avec plus ou moins de bonheur. La Sarthe a su mettre en place une vraie
politique de bourses d’études, d’aides aux installations, de création de maison
de santé. Mais, il n’y a rien de plus, pas d’outils pour rendre le métier
agréable et commode en campagne. En outre, ce qui est bientôt plus grave que le
manque de généralistes, c’est le manque de spécialistes. Le syndicat mixte du
Pôle métropolitain Le Mans Sarthe créé en 2014 a donc pris une initiative à
laquelle le Département de la Sarthe ne s’est pas du tout attaquée car n’imaginant
pas que les praticiens hospitaliers pourraient s’impliquer au côté des généralistes.
Et pourtant, avec une équipe dirigeante de l’hôpital du Mans reconnue et
dynamique, le lien est en train de se faire. Le Pôle a réussi a contractualiser
le démarrage de la télémédecine dans notre périmètre, en commençant pas la
dermatologie. L’ARS (Min de la Santé) et la Région vont apporter quelques
centaines de milliers d’euros pour que nos maisons de santé, nos maisons de
retraite bénéficient de l’équipement numérique indispensable aux téléconsultations.
-A partir de 2018, l’Orée de Bercé se lance dans l’écologie
industrielle et territoriale : un outil d’économie circulaire pour les entreprises. Actuellement, notre
modèle économique est linéaire : on extrait des matières premières, on
fabrique des produits, on les consomme puis
on les jette. Ce modèle n’est pas soutenable au vu des ressources
limitées de notre planète. C’est pourquoi, nous devons tendre vers un modèle
d’économie circulaire. Celui-ci repose sur l’optimisation de l’usage des
ressources pour en réduire les gaspillages. L’objectif est ainsi de réduire les
impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie des biens et services
de consommation.
Pour agir dès le début
du cycle de vie du produit, plusieurs actions peuvent être engagées. L’une
d’entre elles nous intéresse plus particulièrement, il s’agit de l’écologie industrielle
et territoriale. En effet, dans le cadre d’un contrat avec l’ADEME, le Pays du
Mans et la Chambre de commerce et d’industrie Le Mans/Sarthe s’associent avec
les intercommunalités pour initier ces démarches auprès des entreprises du
territoire. Les démarches d’écologie industrielle et territoriale ont pour but
d’optimiser l’utilisation des ressources sur un territoire par la mise en
synergie des flux de matières, d’énergie, d’eau, d’infrastructures, de biens ou
de services entre plusieurs acteurs économiques. En plus de réduire leur impact
environnemental, les entreprises y voient un intérêt économique. Une réunion de
présentation sera proposée aux entreprises situées sur le territoire de l’Orée
de Bercé Bélinois en 2018. Par la suite, des rencontres individuelles avec les
entreprises volontaires permettront de recenser les flux. À l’issue de ce
recensement, les entreprises engagées dans la démarche pourront identifier les
synergies prioritaires qu’elles souhaiteront mettre en place parmi les résultats
proposés. Quelques exemples de synergies :
Il peut s’agir de la mise en place d’une collecte mutualisée de déchets, d’un
contrat pour une fourniture groupée d’énergie, de la récupération du déchet
d’une entreprise par une autre qui l’utilise comme matière première (exemple
récurrent de la palette), etc.
2018, doit
voir la mise en œuvre de projets concrets que nous envisagions depuis un
moment. Les jardins partagés, le photovoltaïque, etc. Le photovoltaïque se prête en particulier assez bien à l’association des citoyens à la transition
énergétique, par exemple avec la Sté citoyenne Cowatt en Pays de la Loire qui
propose des investissements sur des toitures de collectivités. Je voudrais
conclure par ce point : la participation citoyenne, le
bénévolat. C’est une surprise vécue en 2017 et qui donne de l’espoir pour les
années à venir. Effectivement, les tâches administratives dans les associations
rendent le bénévolat de plus en plus difficile. Mais d’un autre côté, on voit
de plus en plus des jeunes s’impliquer au côté de plus anciens, lorsqu’on leur
propose des actions concrètes en rapport avec leurs préoccupations. Ainsi, la
création de l’APEJE avec un jeune président, permet de mettre en œuvre l’idée
que tout ne peut plus reposer sur les agents publics dans une société qui veut
faire plus mais avec moins de moyens financiers pour le faire. L’APEJE va ainsi
non seulement organiser une fête annuelle à l’Ecoparc le 27 mai prochain, mais
surtout elle sera auxiliaire de la mairie pour les espaces verts partagés.
Procédant à l’installation d’une ruche pédagogique ici, donnant conseil et
coups de main éventuel pour un animal récupéré par les services techniques de
là, construisant des toilettes sèches, une clôture. Dans le domaine du sport, on
a vu les jeunes filles du club de foot repeindre un vestiaire aux stade des
Vaugeons, on verra les membres du club de hand repeindre les longs gradins du
gymnase qui n’ont pas été budgété dans la rénovation en cours. On peut aussi
remercier des retraités qui ont donné du temps et de l’huile de coude pour
réaliser les stands en bois du marché de Noël. C’est comme si avec le temps,
avec la pédagogie, à force d’entendre que les administrations doivent faire
attention aux dépenses, chacun prenait conscience que tout n’est pas gratuit,
et que nos équipements publics sont notre patrimoine commun, et qu’il faut agir
ensemble pour le préserver, les mettre en valeur, comme la planète. Les
français sont en train de comprendre que beaucoup de choses doivent se faire dans
le collectif privé, à côté du collectif public. Et ça c’est une vraie
transformation de la société, afin que DEMAIN devienne aujourd’hui. Encore une
fois, cela permet d’être confiant pour 2018.
1 commentaire:
Bonsoir Monsieur le Maire,
Bonne nouvelle que tous ces travaux de voirie.
Je n'y vois pas cependant de programmation pour la rue de la tombelle dans les années à venir.(sauf trottoir je suppose que vous entendez" devant le collectif Sarthe Habitat")
Une reconfiguration complète s'impose pourtant: enfouissement des réseaux aériens,chicanes de ralentissement, signalisation bousculée par la phase de construction qui s'est achevée,tapis bitumé (département? ou nous comptons sur vous pour leur imposer un revêtement silencieux),bouches et flaches diverses dues aux tranchées de raccordement très bruyantes.
Est ce un oubli dans la liste ?ou bien attendons nous la fin de la densification du secteur toujours générateur de désordres, ou bien le statut "mixte",département commune ou comcom ,si je puis m'exprimer ainsi, est -il par nature retardateur.A comparer au réseau communal urbain où les programmes de voirie avancent vite et bien comme signalé dans vos voeux.
Merci pour votre réponse qu'attendent nombre de riverains de cette rue,( dont beaucoup d'"anciens"), qui pestent contre la vitesse, le bruit de la circulation sans cesse croissante et la dégradation de la qualité de l'air qu'ils y respirent.
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