vendredi 8 mars 2013

Reprise du site de Belipa, je maintiens mes dires




Malgré le fiel qui se répand à Ecommoy depuis quelques semaines, à l'instigation d'une personne prête à tout pour parvenir à ses fins, y compris même à exploiter le désastre de la fermeture de Belipa pour tenter de jeter le discrédit sur le maire de la ville, je maintiens tout ce que j'ai écrit dans mon billet précédent. Et je précise mon propos afin que la version presse écrite officielle du dossier ne soit pas la seule retenue, car cette version me paraît trop alarmiste et pessimiste.

Il y a bien eu plusieurs offres de reprise de Belipa déposées avant la date fatidique du 20 février dernier. Mais dossier déposé ne veut pas dire dossier jugé recevable, ou offre suffisante par rapport aux montants attendus pour désintéresser les créanciers de l'entreprise liquidée.

Or, la vérité est que les offres reçues ont été jugées beaucoup trop faibles. C'est cela qui a conduit à ouvrir la procédure juridique de ventes aux enchères tel que cela était prévu de longue date.
En attendant, le mandataire a le devoir de poursuivre les négociations avec les personnes qui ont déposé un dossier.

De même, je réaffirme qu'il peut y avoir encore des offres intéressantes de reprise sur le site. D'ailleurs, c'est bien du site que je parlais dans mon communiqué « certaines entreprises intéressées par le site ». A aucun moment je n'ai dit que la reprise de l'activité de Belipa était en cours, puisque depuis le début nous savions que au bout de quelques semaines, les anciens clients de Belipa seraient tous partis.
Les salariés savaient dès le départ qu'une reprise à court terme ne réembaucherait au mieux qu'une 40taine de personnes. Le court terme aurait peut-être pu voir le jour sous forme d'une SCOP, mais cette idée n'a pas pu faire consensus entre les salariés.

Alors ce serait vraiment les prendre pour des idiots que de leur mentir en leur faisant miroiter ce qui n'est pas. Il faut vraiment être retors pour imaginer que telle était mon intention.

Aujourd'hui, les personnes attentives remarqueront que seuls les matériels sont mis en vente publique, mais pas les biens immobiliers. Ce que j'ai dit aux salariés le 26 février, c'est qu'une réindustrialisation du site est encore possible, même si la clientèle est partie et que ce ne sera pas exactement la même activité qui reprendrait, une activité bois est à l'étude !
Ce n'est pas faire « miroiter des alouettes » que d'y croire encore. C'est croire que la préfecture de la Sarthe transmet des informations exactes, que Sarthe-Développement ne raconte pas des bobards, que les industriels que je rencontre ne sont pas des illusions.

Jeter le fiel sur les pouvoirs publics simplement par calcul électoral, c'est du populisme de bas étage qui peut même conduire au pire. Il me paraît important à moi de maintenir l'espoir lorsque des signaux le permettent, car des salariés sont parfois tentés de commettre l'irréparable... alors que notre territoire peut redonner de l'emploi dans quelques mois, même s'il faut en passer par une période très dure d'inactivité, à condition d'avoir des élus qui vous aident et pas qui vous enfoncent...

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