vendredi 10 février 2012

Compétence voirie dans les Communautés urbaines : l'épreuve du gel

La neige serait-elle venue au secours des opposants à l'entrée de communes semi-rurales dans les communautés urbaines ?

A lire la polémique de ces deux derniers jours dans la presse locale sur "l'incurie" des services communautaires en matière de déneigement, on pourrait le croire.
Force est de constater que depuis lundi, lorsque venant du Sud-Sarthe, quittant le territoire de l'Orée de Bercé Belinois, on arrive à la Métropole par Mulsanne ou par Moncé-en-belin/Arnage, il n'y a que les routes départementales qui sont correctement praticables, les autres voiries sont ...  sportives.
Je ne vais pas en rajouter une couche, mais c'est vrai que la surprise est totale pour les habitants ruraux, qui se disent finalement qu'ils ne s'en sortent pas mal avec leurs élus et services de proximité, n'étant pas dépendants d'une organisation centralisée. Le maire du Mans annonce 474 Km de voiries à déneiger, un de ses adjoints parle de 1000 Km, c'est dire si à force de l'agrandir, on finit par se perdre dans sa propre maison.

D'accord, le sarthois est râleur, on le sait, c'est un français. Le Maine est d'ailleurs une des régions berceau de la France, n'est-ce pas ? La polémique est trop facile à exploiter politiquement s'agissant de circonstances météorologiques tout à fait exceptionnelles. Alors, ne nous échauffons pas le caberlot !
Ce qui serait bien, ce serait d'avoir des éléments de fond sur ce genre de questions : combien y-a-t'il d'agents et de matériels affectés à ce service en proportion de ce qui existait/existerait si les communes membres de la Métropole avaient conservé la compétence ? Où sont situés les centres techniques par rapport au périmètre à traiter ? Les engins sont-ils adaptés à déneiger dans des rues encombrées de voitures ?

En tout cas moi, je ne regrette pas de vivre dans une petite ville, du moment que la grande toute proche reste accessible.

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