jeudi 3 juillet 2014

Recours contre les élections municipales à Ecommoy, hors norme et inutile

En mars 2014, il y a eu  36 680 élections municipales en France. Cela a coûté à l'Etat, en raison du travail colossal des préfectures, environ 130 Millions d'euros. Il faut ajouter à cela le côut pour chaque commune du temps de travail des agents municipaux...

A Ecommoy, cela ne suffisait pas à Mme Rachel Beucher la tête de liste de "Avenir Ecommoy Autrement" battue très sévèrement le 30 mars 2014. En effet, il faut ajouter désormais le coût pour le contribuable des contestations judiciaires inutiles.



Il est normal que la loi prévoit des recours électoraux pour sanctionner de ci ou de là des fraudes. Mais dans le cas d'Ecommoy, rien de tel, aucune fraude au scrutin n'était reprochable par Mme Beucher à ses vainqueurs. Certes, une campagne polémique a dominé.

Et pourtant, puisque c'était gratuit et recommandé par une certaine élue du Conseil Général de la Sarthe qui ne connaît décidément rien au droit, nonobstant son Master en Marketing politique, Mme Beucher est allée donc se plaindre au Tribunal administratif de Nantes.

C'est une première inquiétante, un recours invoquant uniquement des supposés excès de propagande du candidat élu, mais aucune fraude par ailleurs, avec un résultat de presque 20% d'écart de voix. Autant dire un recours qui n'avait pas la moindre chance de prospérer, sauf à trop miser sur les mensonges produits par la plaignante...

Mme Beucher s'est imaginé des irrégularités qui n'existaient pas : mauvaise connaissance du droit ou malice poussée à l'extrême ? Quand elle a introduit son recours au Tribunal le 3 avril en écrivant "le maire s'est placé, pendant cette campagne, au-dessus des lois et a déjoué en permanence le cadre réglementaire, en vue de manipuler les électeurs", croyait-elle à son délire ?

Elle a prétendu que nous avions multiplié les dépenses pour influencer les électeurs, nous a accusé d'avoir calculé la date du repas des anciens, d'avoir inauguré la Grand'Maison "dans un faste " inégalé, elle a pris des photos des élus ce jour là, de mon épouse et de moi même à notre insu pour essayer de monter l'idée que nous avions accompagné les personnes âgées pour les influencer, alors qu'elle n'a obtenu que des clichés ridicules pris sur la voie publique extérieure. Elle a menti sciemment au tribunal en prétendant que j'avais tenu des discours électoralistes en dehors des règles, allant même jusqu'à me reprocher ma présence à un concert à l'église la veille du scrutin.

De telles affirmations malsaines méritent que nous soyons transparents. C'est pourquoi nous allons reproduire ici les éléments du procès. Cela ramènera peut-être Rachel Beucher qui vit en dehors de la réalité à la dure vérité des choses. Mais nous n'y croyons guère, cette dame est tellement hors norme, que l'on doit s'attendre au contraire à ce qu'elle persiste, en faisant appel au Conseil d'Etat peut-être ?

L'argent du contribuable continuera donc à servir aux chicanes. Le procès au Tribunal administratif de Nantes a couté au minimum les 81 courriers en recommandé de la procédure... les audiences et le temps passé par les juges, la quantité énorme de papier pour les copies de dossiers envoyées à chaque fois aux 27 membres du conseil municipal dont l'élection était remise en cause.

Faites le calcul, s'il y avait 36680 Rachel Beucher dans les communes de France, avec autant de contestations de mauvaise foi, cela alourdirait le coût des élections municipales d'environ 55 Millions d'euros...

En attendant que cette réflexion suive son cours, je remercie toutes les personnes nombreuses, de la commune et d'autres communes, qui ont apporté de nombreux témoignages précis et utiles à la justice. Il est en effet facile et rapide d'accuser, mais il est très long et très fastidieux de devoir tout justifier et tout reconstituer des déroulements d'une campagne électorale pour rétablir la vérité.

Sébastien Gouhier.


A suivre, bientôt livrés à votre lecture les éléments du procès: